Le blocus israélien ne concerne pourtant pas les cas dits "humanitaires", à savoir les Palestiniens qui quittent l'enclave avec l'autorisation de l'Etat hébreu pour se faire soigner à l'étranger ou qui regagnent leurs foyers après un séjour à l'hôpital, ainsi que les employés des ONG.
L'enclave a été fermée au milieu de la semaine dernière lorsque les combattants palestiniens ont repris les bombardements contre Israël en réponse à une intervention de Tsahal, la première depuis quatre mois et demi de cessez-le-feu dans la région.
"La situation actuelle est telle que nous ne pouvons maintenir la frontière ouverte que pour les cas humanitaires", a confié à RIA Novosti Peter Lerner, porte-parole du ministère israélien de la Défense.
Cette explication n'arrange pas l'Association de la presse étrangère qui réunit les journalistes en poste en Israël et dans les territoires palestiniens. Dans une de ses déclarations, ces démarches des autorités israéliennes ont été qualifiées de "violation sérieuse de la liberté d'expression".
"Aujourd'hui, alors que la réconciliation est mise à l'épreuve et que la pénurie de carburant risque de déclencher une nouvelle crise humanitaire, il est particulièrement important de laisser les médias exercer librement leurs activités", indique la déclaration.