La question du déploiement des missiles Iskander à Kaliningrad ne figure pas à l'ordre du jour du prochain sommet Russie-UE, mais elle peut être évoquée, a indiqué le responsable.
Les États-Unis ont l'intention d'implanter un radar en République tchèque et dix missiles antimissiles en Pologne sous le prétexte de contrer la menace balistique émanant d'Iran. Le président russe Dmitri Medvedev a annoncé mercredi dernier que la Russie pouvait déployer des missiles Iskander et procéder à un brouillage radio des éléments du bouclier antimissile américain en réponse à l'aménagement de bases ABM américaines en Europe. Il s'agit des mesures forcées, a précisé M.Medvedev dans son message annuel au parlement russe.
Lundi, le représentant de la Commission européenne à Moscou Marc Franco a estimé que le possible déploiement de missiles russes à Kaliningrad en vue de neutraliser le bouclier antimissile américain avait peu de chances d'affecter les consultations sur la signature d'un nouvel accord de base Russie-UE, mais envenimerait le climat des relations entre la Russie et l'Union européenne.