Les compagnies énergétiques russes ajustent leur activité aux fluctuations dramatiques des prix sur les marchés du monde

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- Les compagnies énergétiques russes ajustent leur activité aux fluctuations dramatiques des prix sur les marchés du monde. - L’instabilité sur le marché a fait dégringoler les profits des sociétés pétrolières.
- Les compagnies énergétiques russes ajustent leur activité aux fluctuations dramatiques des prix sur les marchés du monde.
- L’instabilité sur le marché a fait dégringoler les profits des sociétés pétrolières. Beaucoup d’entre elles étaient obligées d’ajuster leurs projets. Les approches des solutions varient d’une à l’autre. D’une part, les sociétés comme « Tatneft » et « Lukoil » n’ont pas l’intention de réduire leurs capacités d’extraction du pétrole. Selon Vladelaine Voskoboinikov, chef du département des comptes consolidés de la « Tatneft », cette dernière pourrait réviser ses programmes à l’étranger seulement dans le cas où le prix du pétrole sera tombé jusqu’à 40-50 dollars barils.
D’autre part, la société « Gazpromneft » ne rejette pas l’idée qu’en raison de la chute actuelle des prix du pétrole le volume d’extraction du pétrole diminuera de 5 pour cent l’année prochaine. Encore que la direction de la compagnie se préoccupe présentement de la création d’une société mixte avec « Loukoil ». Vraisemblablement cette dernière verra bientôt le jour. Leonid Fedoune, vice-président de la « Loukoil », qui a pris la parole à la conférence intitulée « Russie et CEI : Du partenariat à la prospérité», s’est prononcé pour la révision de la surimposition à laquelle sont soumises les compagnies pétrolières. Selon lui, cette mesure pourrait avoir un effet stabilisateur dans cette situation.
Irina Platonova est d’avis que la crise financière est la source des cataclysmes sur le marché de l’ « or noire ».
La crise financière a fait de sorte que la diminution de la demande en fluides emboîte le pas à celle des rythmes de développement économique dans le monde. Corollaire : chute des prix du pétrole. Il suffit de comparer ces deux chiffres : si, en juillet le prix maxima pour le baril de la qualité Brent était 143.3 dollars, sa chute en marge de 70 dollars a obligé la communauté internationale de procéder à la régulation des prix.
Il n’y a pas que la crise financière qui est en jeu. Ce sont aussi les agissements des spéculateurs, une politique délibérée des pays les plus industrialisés, qui ont accumulé des réserves stratégiques et les font maintenant circuler sur les marchés pour provoquer une chute maximale des prix, ainsi que les fluctuations du cours de la devise américaine. Tous ces facteurs dans leur ensemble sont à l’origine d’une situation suffisamment complexe sur les bourses pétrolières.
Ces deux derniers jours, elle a tendu vers une stabilisation. Aujourd’hui, le prix du baril dépasse 70 dollars. Selon des spécialistes, la décision de l’OPEC prise à sa conférence de Vienne la semaine passée, a pour beaucoup favori cette tendance. Les pays exportateurs du pétrole, membre de cette organisation, se sont mis d’accord pour réduire la production de 1,5 baril par jour à partir du 1 novembre prochain. L’OPEC envisage une coopération avec les autres pays qui extraient du pétrole, y compris avec la Russie, en vue de stabiliser la situation sur les marchés du pétrole.
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