La Russie subit les conséquences de la crise et pas la crise elle-même (Poutine)

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MOSCOU, 28 octobre - RIA Novosti. Le premier ministre russe Vladimir Poutine estime que le terme de crise est utilisé "avec trop de liberté".

"Pour comprendre la situation nous devons utiliser des termes exacts. Beaucoup, aujourd'hui, recourent avec trop de liberté au mot "crise". Une crise a frappé le système financier mondial et la Russie en subit les conséquences", a indiqué le chef du gouvernement russe interrogé par les lecteurs de l'hebdomadaire AiF.

"Il faut rechercher la source aux Etats-Unis, où le système qui s'est écroulé est né. Nous avons été touchés par l'onde de choc provoquée par cet effondrement", a expliqué M.Poutine.

Selon lui, le gouvernement russe se fixe pour objectif de minimiser autant que faire se peut les effets de la crise mondiale sur la Russie, de stabiliser la situation, et de passer, par la suite, à une nouvelle étape pour les acteurs publics et privés du marché.

"L'une des grandes priorités du gouvernement à l'étape actuelle consiste à soutenir les branches économiques clés. Cette assistance se résume à garantir de la liquidité aux entreprises et à adopter des mesures au niveau législatif", a expliqué le premier ministre.

"Il s'agit des axes en mesure d'exercer une influence notable sur les branches connexes. C'est la grande distribution, le secteur bancaire, le bâtiment. Ces branches emploient beaucoup d'économiquement actifs", a noté M.Poutine.

Des procédures transparentes au maximum d'octroi de la liquidité aux acteurs du marché ont été élaborées pour garantir l'utilisation ciblée de ces ressources.

"En bénéficieront les entreprises en mesure de les utiliser pour soutenir leur développement (les acteurs du marché dont les dettes arrivent prochainement à échéance seront les premiers à être servies)", a annoncé le chef du gouvernement.

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