"Bien sûr, ce serait mentir que d'affirmer que nous sommes complètement à l'abri et que personne ne perdra un rouble ou un dollar", a déclaré M. Pankine sur la chaîne russe TVC, ajoutant que l'impact de la crise mondiale sur la Russie serait "minime".
"Actuellement, on sait pourtant à coup sûr que nous n'atteindrons pas les prévisions de croissance pour l'année prochaine. Mais affirmer que nous sommes face à cataclysme comparable à un "second 1998" est absolument infondé, la donne est tout autre", a-t-il souligné, alors que la panique commence à gagner la Russie et que les habitants de plusieurs régions russes se ruent sur les produits de première nécessité dans la crainte d'une pénurie.
Selon lui, le système bancaire est désormais solide et le pays recèle d'importantes réserves, en rouble et en devise.
"Cela nous permettra d'amortir les problèmes auxquels fait face le marché financier, d'empêcher le ralentissement de la production et les faillites d'entreprises. Les sociétés recevront des crédits, et pourront poursuivre leur fonctionnement", a-t-il fait assuré, sur fond de plongeon du marché boursier russe de 73% depuis quatre mois.
Selon lui, seuls les plus riches, dont le patrimoine se compte en milliards de dollars, ressentiront à plein les effets de la crise.