"J'avoue que nous avons parfois agi avec une certaine insouciance (en augmentant les dépenses), mais il n'y aura aucune révision fondamentale", a-t-elle indiqué.
Les programmes publics d'investissement dans l'éducation, la santé et le bâtiment ne seront pas révisés, a indiqué la source.
"Mais le lancement de nouveau projets sera passé au crible, peut-être, certains projets anciens seront-ils revus", a poursuivi la source.
Selon elle, le gouvernement russe admet une baisse des rentrées fiscales en 2009, en raison de la crise sur les marchés mondiaux. Cette baisse pourrait concerner aussi bien les revenus pétrogaziers que les recettes provenant d'autres activités.
La source a rappelé que le gouvernement possédait un mécanisme de compensation des revenus pétrogaziers en baisse, mais la réduction d'autres recettes nécessiterait la mise en place d'un tel mécanisme.