- La Russie se propose d’éponger les grandes dettes des pays les plus pauvres, a déclaré Alexandre Alimov, représentant russe à l’Assemblée générale des Nations unies, au cours d’une réunion de la Deuxième Commission. Moscou a annoncé son intention de déblayer les décombres sur le chemin d’une large coopération mutuellement avantageuse avec les pays en voie de développement, affirme notre observateur Constantin Garibov.
Moscou prévoit de réduire la dette de ces pays de 750 millions de dollars. En raison de leurs dettes, ces pays ne peuvent pas toucher d’aide officielle de la part des Nations unies aux besoins du développement. Ils ne reçoivent pas de prêts de la Banque mondiale ni du Fonds monétaire international, ce qui, dans les conditions de la crise financière internationale, abouti inévitablement à la paupérisation ultérieure. Dans ce contexte, l’idée de la Russie d’éponger entièrement cette dette revêt une importance particulière, souligne le professeur Victor Sergueev, directeur du Centre des problèmes globaux de l’Institut des relations internationales de Moscou.
- On ne peut que se féliciter de cette décision, car ces pays n’ont pratiquement aucune source extérieure de recettes. En fait, ce sont des pays sans grandes ressources, technologiquement arriérés, à faible niveau d’éducation. Le retrait de la dette aura une influence positive sur leur situation dans le monde. Sur ce point, la Russie remplit ses engagements internationaux en accordant une aide permanente aux pays les plus pauvres.
Moscou prévoit de réduire la dette de ces pays de 750 millions de dollars. En raison de leurs dettes, ces pays ne peuvent pas toucher d’aide officielle de la part des Nations unies aux besoins du développement. Ils ne reçoivent pas de prêts de la Banque mondiale ni du Fonds monétaire international, ce qui, dans les conditions de la crise financière internationale, abouti inévitablement à la paupérisation ultérieure. Dans ce contexte, l’idée de la Russie d’éponger entièrement cette dette revêt une importance particulière, souligne le professeur Victor Sergueev, directeur du Centre des problèmes globaux de l’Institut des relations internationales de Moscou.
- On ne peut que se féliciter de cette décision, car ces pays n’ont pratiquement aucune source extérieure de recettes. En fait, ce sont des pays sans grandes ressources, technologiquement arriérés, à faible niveau d’éducation. Le retrait de la dette aura une influence positive sur leur situation dans le monde. Sur ce point, la Russie remplit ses engagements internationaux en accordant une aide permanente aux pays les plus pauvres.
- La Russie détient le leadership dans le domaine de la remise des dettes des pays d’Afrique et d’Asie. Par exemple, au cours des deux dernières années, elle a épongé quelque 10 milliards de dollars de dettes africaines. Elle a également trouvé le moyen de réduire la dette de l’Irak d’environ 13 milliards de dollars. Epongeant les dettes les pays en voie de développement, la Russie crée ainsi les conditions à leur intégration plus rapide dans l’économie mondiale où son rôle et son importance se sont sensiblement accrus au cours des dernières années. Elle met à profit son poids politique aux Nations unies et au sein du G8 pour encourager les investissements dans l’industrie et les infrastructures des pays en développement d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, pour soutenir les projets de développement de leurs exportations de matières premières. Dans le même temps, Moscou bâtit et développe ses relations avec eux sur une base nouvelle – pragmatique et libre d’idéologie. Ainsi, de grandes sociétés russes déploient aujourd’hui leurs activités dans les secteurs clés de l’économie d’Angola, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Nigeria, du Gabon, de la RSA, de l’Algérie, de Libye et d’Egypte. Le monde des affaires russe a rétabli ses positions et a trouvé de nouveaux créneaux en Amérique latine. La priorité est accordée au secteur énergétique, aux constructions mécaniques et aux infrastructures des transports. Selon les élites politiques locales, la coopération mutuellement avantageuse et sur un pied d’égalité avec la Russie crée des possibilités nouvelles contribuant à l’épanouissement de l’énorme potentiel humain et des ressources dans ces pays.
