M. Poutine était accompagné du président tchétchène Ramzan Kadyrov et du ministre russe des Situations d'urgence (MSU) Sergueï Choïgou.
A Goudermès, le chef du gouvernement russe a rencontré les autorités républicaines et locales et visité les sites endommagés par le séisme.
Le 11 octobre la Tchétchénie a été le théâtre d'un séisme de magnitude cinq sur l'échelle de Richter, qui a fait 13 morts, plus de 100 blessés et endommagé plus de 10.000 maisons.
En rendant visite aux blessés, le premier ministre russe a examiné les profondes lézardes sur les murs de l'hôpital de Goudermès, qui fait partie des bâtiments anciens et les plus touchés, contrairement aux édifices modernes.
L'objectif primordial est de recenser les bâtiments à risque, notamment les hôpitaux et les écoles. A cette fin, l'hôpital de Goudermès est équipé d'un ordinateur spécial du MSU (deux autres se trouvent en Sibérie et au Kamtchatka) qui analyse l'état des constructions.
Cet ordinateur-laboratoire permet de capter la moindre secousse et de déterminer la résistance des édifices dans des délais rapides.
Ensuite, M. Poutine s'est rendu à Grozny afin de visiter la toute nouvelle mosquée de la capitale tchétchène et aussi la plus grande d'Europe, en soulignant l'importance du dialogue interconfessionel pour la Russie multinationale.
Les travaux de reconstruction et l'aide aux victimes du séisme ont été qualifiés de "tâche primordiale" par le premier ministre russe.
