La Russie vue par la presse de la CEI et des pays baltes

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ESTONIE

Selon les médias, c'est sur la Russie que la crise financière mondiale se répercutera le plus douloureusement car celle-ci est incapable de venir à bout simultanément des risques extérieurs et intérieurs. "On dit habituellement que les malheurs de la Russie sont dus aux imbéciles et aux mauvaises routes. Ces deux questions n'ont certainement pas disparu, mais plusieurs nouveaux problèmes s'y sont ajoutés. Les prix du pétrole réduisent le budget. Des règles du jeu imprécises augmentent la fuite des capitaux. Le krach de la bourse accroît tout le reste. Une économie intérieurement forte (par exemple, celle de l'Allemagne) peut venir à bout des problèmes extérieurs. Un Etat extérieurement fort (par exemple, l'Arabie Saoudite) peut venir à bout d'une économie déséquilibrée. L'économie russe est vulnérable sur ces deux points". (Parnu Postimees), 02.10).

LETTONIE

Les médias évoquent la polémique au sujet d'un message adressé par la Fédération lettone des entreprises alimentaires aux personnalités officielles supérieures de la république, et reprochant à ces dernières d'employer une rhétorique antirusse néfaste pour les intérêts des hommes d'affaires lituaniens. "Les actions des hommes politiques au cours du conflit russo-géorgien ne peuvent être considérées comme une "tentative de défendre les intérêts nationaux", il s'agissait plutôt "d'une course au-devant d'une locomotive". (Latvijas avize", 01.10). "Les recommandations formulées par certains entrepreneurs de "se taire" ne seront utiles ni à eux-mêmes, ni à l'Etat. Parce que le "silence" de la Lettonie est incapable d'influer sur la politique extérieure de la Russie". (Latvijas avize, 01.10). "Les dirigeants de notre pays "tapent" sur la Russie avec un enthousiasme extraordinaire. L'effet est connu: l'hystérie antirusse a détérioré les rapports politiques et le chiffre d'affaires des échanges commerciaux entre nos deux pays pourrait bientôt se réduire. [...] Les entrepreneurs invitent nos hommes politiques chargés de former la politique extérieure à fermer leur bouche". (Vesti segodnia, 03.10). "Si notre Lettonie brûle d'envie de lutter pour la démocratie dans le monde entier, qu'elle lutte contre Cuba, le Venezuela et la Corée du Nord. Pourquoi devons-nous nous quereller avec la Russie? C'est l'unique pays capable actuellement de compenser les pertes que nous subissons en raison de la crise qui a éclaté en Occident!" (Bizness & Baltija, 06.10).

LITUANIE

Les journalistes font remarquer que les leaders des partis politiques craignent de passer pour "pro-russes" au cours de la campagne législative. "Les partis plus expérimentés évitent d'évoquer la question ethnique. Ils craignent probablement d'être qualifiés de pro-russes. Avant les élections, il préfèrent manifester un patriotisme national". (Runet.lt, 03.10).

L'ambassadeur russe V. Tchkhikvadze a déclaré que le destin de l'oléoduc Droujba (Amitié en français), toujours paralysé à la suite d'une panne, se trouvait entre les mains des entrepreneurs lituaniens, qui sont en mesure d'assurer eux-mêmes sa réparation. "Selon l'affirmation de V. Tchkhikvadze, le problème de l'oléoduc est bien moins politique qu'on essaie de nous le faire croire. La Russie n'a pas besoin de cet oléoduc, prétend-il. "C'est vous qui en avez besoin, pas nous. Nous, nous avons besoin du Nord Stream", a souligné l'ambassadeur". (Lietuvos rytas, 01.10). "Le changement de position de la Russie par rapport à l'oléoduc Droujba a pour but de montrer aux hommes politiques lituaniens le ton à employer quand on s'adresse à la Russie si l'on veut obtenir ne serait-ce que des résultats minimes". (Atgiminas, 04.10).

Les prix élevés pour les livraisons de gaz en provenance de Russie suscitent l'indignation des hommes politiques et des médias nationaux. "La Lituanie est le pays qui paie le plus pour le gaz russe en Europe. A la fin de l'été, la Lituanie payait ce combustible plus de 500 dollars les mille m3. [...] Que voulez-vous en échange d'un gaz bon marché? Commencer à marchander nos valeurs, l'indépendance de la Lituanie, quoi d'autre encore? [...] Pourquoi la Russie nous punit-elle en introduisant des prix plus élevés qu'en Allemagne? [...] Ces prix n'ont aucun fondement du point de vue économique. (Delfi.lt, 07.10).

BIELORUSSIE

Les commentateurs ont retenu qu'Alexander Stubb, ministre finlandais des Affaire étrangères, avait l'intention d'effectuer une visite officielle en Biélorussie presque au même moment que Vladimir Poutine. "L'arrivée du président actuel de l'OSCE au lendemain de celle de Vladimir Poutine n'est probablement pas fortuite. Le Kremlin dispose, avec les prix des ressources énergétiques, de moyens importants d'influer sur Minsk. En échange d'un rabais, le premier ministre russe pourrait exiger de la Biélorussie la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Mais l'Occident souhaite éviter un tel scénario. Cela explique la visite d'Alexander Stubb qui devra essayer d'atténuer les conséquences de la visite de Vladimir Poutine. Alexandre Loukachenko est probablement celui qui est le plus à l'aise dans cette situation. A l'instar d'une jeune fille ayant deux fiancés, Minsk trouve plus avantageux de ne dire "oui" à aucun d'entre eux, et ce, le plus longtemps possible". (Solidarnost, 05.10).

Les sources de l'opposition annoncent la parution du livre "Histoire des rapports impériales: les Biélorusses et les Russes" de A. Taras, écrivain et historien, qui interprète l'histoire des relations entre les deux pays à partir de positions antirusses radicales. "Smolensk est une terre biélorusse ancestrale, où vivent des Biélorusses que les autorités de Moscou qualifient de Russes, bien que tous les habitants actuels de Smolensk ne soient pas d'accord, loin s'en faut. C'est notre terre, sans parler de Moscou qui devrait également nous appartenir. Ne l'avons-nous pas occupée en 1612? Soit, qu'ils en jouissent. Il n'existe aucune amitié entre nous et la Russie. Ce sont des inventions. Tout simplement, nous nous sommes retrouvés en situation de dépendance totale envers ce pays: depuis le marché des livraisons de ressources énergétiques jusqu'au marché d'écoulement de nos produits. C'est pourquoi nous étions voués à entretenir des rapports privilégiés avec elle. Mais ce n'est un secret pour personne que cette période de rapports privilégiés a pratiquement pris fin. Les Russes ont déclaré eux-mêmes: les bons comptes font les bons amis". (Solidarnost, 05.10).

UKRAINE

Les médias accordent leur attention au Traité russo-ukrainien d'amitié, de coopération et de partenariat ("Grand traité") qui a été prorogé début octobre pour une période de 10 ans. Certains auteurs se disent certains que la résiliation du Grand traité aurait porté un coup moins important à Kiev qu'à Moscou. "L'arrêt de la validité du traité ne signifie pas la possibilité d'avancer des revendications territoriales. La Russie déploie de grands efforts en vue de prouver au monde que les événements dans le Caucase et la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie sont une exception, et l'Occident fait de même à l'égard du Kosovo. La dénonciation unilatérale du traité aurait été une erreur colossale de la part de Moscou. Si la Russie avait osé résilier le traité, cela aurait remis en question l'importance de l'ensemble des traités que signe la Russie. En outre, la question suivante aurait pu se poser: que fait la Flotte russe de la mer Noire sur le territoire ukrainien?" (Ekonomitcheskie izvestia, 02.10).

Certaines publications consacrées au deuxième anniversaire de l'assassinat de la journaliste Anna Politkovskaïa évoquent à nouveau la version répandue selon laquelle le gouvernement russe serait impliqué dans ce crime. "Cet assassinat n'a toujours pas été élucidé, seuls ses organisateurs ont été arrêtés, mais pas les commanditaires ni le tueur à gage. On nous propose de nier l'évidence. Les conclusions de l'enquête affirment que les anciens employés du FSB (Service fédéral de sécurité) et du ministère russe de l'Intérieur impliqués dans cette affaire n'ont commis cet assassinat que pour gagner de l'argent. Quant au fait que des siloviki (employés des structures de force) auraient été étroitement liés avec des bandits faisant partie de ce groupe, il s'agirait d'un pur hasard: tout simplement, le groupe qui a organisé le meurtre de la journaliste aurait été constitué à la hâte". (Gazeta po-oukraïnski, 07.10).

MOLDAVIE

Les médias de l'opposition sont certains que la mise en oeuvre des ambitions géopolitiques du Kremlin représente une menace pour les pays postsoviétiques ayant une orientation démocratique. "La Russie proclame son intention de rétablir sa sphère d'influence et d'arrêter l'élargissement de l'OTAN à l'Est, elle pose ouvertement des conditions à la Géorgie, l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et la Moldavie qui ont osé s'orienter vers un "mauvais objectif". En s'enhardissant, la Russie essaie de "renverser" les Etats-Unis, en s'attribuant le rôle de pôle de force". [...] En fait, la Russie tente de "ligoter" fortement la Transnistrie et la Moldavie de façon à ce que nous ne puissions plus bouger, pour bloquer notre adhésion non seulement à l'OTAN, mais aussi à l'UE. Mais l'Occident n'est pas irresponsable au point de déclencher une guerre contre la Russie. La guerre n'est pas nécessaire: à l'instar de l'URSS, dont elle imite le rôle, la Russie se punit elle-même". (Jurnal de Chisinau, 03.10).

ARMENIE

Selon les prévisions d'un expert, l'Asie centrale sera la prochaine arène de confrontation entre Moscou et Washington dans l'espace postsoviétique. "Si Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev veulent continuer à détériorer les rapports entre la Russie et les Etats-Unis, ils peuvent trouver pour cela une arène plus commode que le Caucase du Sud. Il s'agit notamment de l'Asie centrale où les Etats-Unis possèdent toujours des bases militaires, par exemple, au Kirghizstan. [...] Les Américains sont plus faibles qu'il n'y paraît dans cette région. Si les Russes veulent lutter contre l'influence des Etats-Unis, c'est justement en Asie centrale qu'ils doivent le faire". (IA ArmInfo, 06.10).

Les spécialistes estiment que les tentatives d'Ankara pour renforcer ses positions dans le Caucase ne bénéficieront d'aucune compréhension à Moscou. "L'initiative de la Turquie de créer une Plate-forme (de stabilité et de sécurité) est une tentative de renforcer son influence dans la région. La Géorgie en tant qu'alliée de la Turquie n'existe plus. Alors que la position géopolitique de la Russie s'est considérablement renforcée, la Turquie prend l'initiative et entraîne la Russie dans ce processus en laissant les Etats-Unis en dehors de celui-ci. [...] C'est [...] une tentative de la Turquie pour partager cette région avec la Russie. Mais la Russie [...] ne veut pas la partager". (Azg, 02.10).

GEORGIE

La déclaration de la chancelière allemande Angela Merkel selon laquelle il serait prématuré d'accorder à la Géorgie et à l'Ukraine le Plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN (MAP) a beaucoup irrité les médias nationaux. Les commentateurs expliquent cette position par la pression exercée par Moscou, bien qu'ils reconnaissent que, dans la situation actuelle, l'admission de la Géorgie à l'OTAN soit de toutes les façons problématique. D'ailleurs, ils y voient des côtés positifs. "Si Angela Merkel cède à la Russie dans ce domaine, ce pourrait même s'avérer positif. La question du MAP ne peut être examinée pour le moment, par conséquent, si l'on cède aux Russes sur ce point en vue d'apaiser leurs inquiétudes, cela pourrait se révéler être bon. Quant à la position d'Angela Merkel, elle résulte également de la pression exercée par la Russie. A l'étape actuelle, l'adhésion à l'OTAN n'est plus réaliste: il n'y a par conséquent aucun problème à concéder ce qui est déjà perdu... [...] Angela Merkel est une femme politique prudente, elle avait déclaré que la Géorgie et l'Ukraine recevraient obligatoirement le MAP, sans préciser quand cela arriverait. Elle répète aujourd'hui que cela aura obligatoirement lieu un jour. La position d'Angela Merkel illustre un fait que nous refusons de prendre en considération: tous les partenaires affirment avoir prévenu la Géorgie de ne surtout pas entrer en conflit, ce qui n'a pas été fait. Par conséquent, l'admission à un moment pareil de la Géorgie à une structure telle que l'OTAN comporte le risque d'entraîner une guerre mondiale". (Rezonansi, 04.10).

Les médias des milieux d'affaires évaluent avec un grand scepticisme la capacité de l'économie russe à résister à la crise financière mondiale. "Le caractère exceptionnel du système économique russe a de nouveau été confirmé par le fait suivant: malgré la chute de 50% de l'indice de la bourse des valeurs, cette économie continue à respirer. Le pays n'est pas entièrement intégré dans le système financier mondial, la corruption y reste omniprésente. Sa dépendance extrême vis-à-vis du pétrole et l'absence de protection de la propriété privée font de la Russie un marché très peu attrayant dont le capital fuit au moindre signe d'alarme". (Biznesi, 02.10).

AZERBAIDJAN

Selon les politologues, Moscou ne soutiendra pas la proposition d'Ankara de créer une Plate-forme de stabilité et de sécurité, craignant le renforcement de la Turquie dans le Caucase. "Les Russes ne veulent pas que la Turquie pénètre profondément dans le Caucase. Ils ne veulent pas admettre que les Turcs aient des intérêts dans le Caucase. [...] La Turquie est le deuxième pays, après la Russie, capable d'influer sur la situation dans le Caucase du Nord. La diaspora caucasienne - tcherkesse - en Turquie compte 8 millions de personnes. C'est pourquoi la Russie s'efforce en fait de s'assurer que la proposition de la Turquie ne sera pas mise en oeuvre. (Charg, 07.10).

La visite du président arménien Serge Sargsian à Tbilissi a été interprétée par les commentateurs comme le premier pas fait par Erevan en vue de se débarrasser de l'influence de Moscou, ce qui contribuera, à son tour, au règlement du problème du Karabakh. "L'Arménie souhaite depuis longtemps sortir de l'orbite de la Russie, c'est pourquoi elle effectue un mouvement vers l'Occident. [...] L'Arménie a honte d'être un valet de Moscou. [...] Les Arméniens ont compris qu'il était inadmissible de miser sur un tel pays et ils ont commencé à jouer. Cela étant, le problème du Karabakh et les autres problèmes de notre région trouveront une solution. L'Arménie doit faire preuve d'un peu de détermination pour sortir de l'étau du Kremlin". (1News.az, 01.10).

Certains commentateurs estiment que Moscou se trouve dans un isolement international presque total. "La situation actuelle de la Russie est très mauvaise, personne dans le monde ne la soutient et de nombreux pays prennent leurs distances. Même l'Union soviétique ne s'est jamais retrouvée dans la situation actuelle de la Russie. Si Moscou pense qu'il a réussi à rétablir un tant soit peu sa réputation internationale, perdue après l'aventure militaire en Géorgie, la reprise de la rhétorique anti-azerbaïdjanaise ne se fera pas attendre". (Day.az, 01.10).

Selon les médias nationaux, Gazprom n'a accepté d'exploiter le gisement pétrogazier de Ioujno-Rousskoïe conjointement avec le consortium allemand E.ON qu'en raison de sérieuses difficultés financières. "L'accord entre Gazprom et E.ON a été signé peu après le grandiose "nettoyage" du secteur énergétique du pays effectué par les autorités russes qui n'ont pas manqué de déclarer que l'accès des étrangers aux secteurs stratégiques serait sinon fermé, du moins limité. La compagnie d'Alexeï Miller aurait avec plaisir exploité lui-même le gisement de Ioujno-Rousskoïe, mais même un supermonopole comme Gazprom est confronté à des problèmes financiers. [...] L'activité commerciale déployée par Gazprom frôle la folie, il aborde des projets ambitieux pour lesquels il manque de gaz et de ressources financières. [...] Il est impossible d'exploiter indéfiniment les disparités entre les prix, en revendant en Europe du gaz turkmène. Il est encore plus difficile de continuer à se servir du "gourdin énergétique" à chaque occasion favorable". (Echo, 04.10).

KAZAKHSTAN

Les commentateurs dissertent sur les perspectives de la politique "tous azimuts" appliquée par le pays qui est un des plus grands fournisseurs d'hydrocarbures de la région. "Les Etats-Unis ont tout intérêt à brouiller la Russie et le Kazakhstan, en soutenant Astana sur le plan du leadership régional. Mais notre dirigeant est suffisamment sage et expérimenté, il déclare souvent que nous n'avons l'intention de courir à en perdre haleine ni après Condoleezza Rice, ni après personne d'autre. Le ministre kazakh des Affaires étrangères Marat Tajin a montré qu'il pouvait également employer les "doubles standards" dans les rapports avec Washington". (Respoublika, 06.10). Si les objectifs de Moscou et de Washington à l'égard des pays d'Europe de l'Est sont différents, les buts des principaux acteurs concernant l'Asie centrale sont les mêmes: ils souhaitent qu'aucun sérieux courant radical n'y prospère, ils ne veulent pas que l'influence de Pékin se renforce dans la région et les deux parties souhaitent que les contrats pétroliers soient mis en oeuvre dans les délais fixés". (Liter KZ, 07.10).

TADJIKISTAN

Les médias non gouvernementaux soulignent que la république a commencé à construire la centrale hydro-électrique de Rogoun sans attendre les investissements de la Russie. Selon eux, sans le soutien du Kremlin, Rusal était voué à l'échec. "Le Kremlin a probablement occupé une position neutre dans les rapports entre le Tadjikistan et Rusal. [...] Les politologues attendaient la mise en oeuvre du "facteur Kremlin", à savoir l'invitation de Rakhmon (président) à Sotchi pour lui demander instamment de ne pas faire de tort à Rusal. Tout le monde était certain qu'il en serait ainsi et que cela produirait son effet. Mais cela ne s'est pas passé ainsi". (FK-Capital, 24.09).

Les journalistes estiment que l'échec de la compagnie russe s'explique par les exigences exorbitantes des représentants de Rusal qui ont souhaité acquérir le bloc de contrôle de la centrale hydro-électrique de Rogoun. "A vrai dire, ils ont été trop gourmands. D'ailleurs, cette qualité - de savoir manger à l'oeil - nous distingue tous, anciens Soviétiques, des Occidentaux. L'épisode malheureux de la participation de Rusal au projet de centrale hydro-électrique en témoigne dans une certaine mesure". (IA Avesta, 25.09).

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