"Nous n'avons pas de risques systémiques mais nous ressentons l'impact du reste du monde", a-t-il expliqué.
Selon M. Koudrine, cet impact se traduit par la réduction des possibilités d'emprunter sur les marchés internationaux et la baisse des cours des matières premières. Ces phénomènes "freinent les investissements" et donc la croissance, a estimé le vice-premier ministre.
Selon M. Koudrine, l'impact se traduit par la perte d'un point de pourcentage de croissance. Si avant la phase aigüe de la crise, les autorités russes misaient sur une croissance de 7,8% en 2008 et de 6,7% en 2009, actuellement, leurs estimations portent sur 7,0% à 7,5% pour 2008 et 5,7% à 6,7% pour 2009, a rappelé M. Koudrine.
Dans le même temps, la Russie s'attend à un ralentissement de l'inflation. Selon le ministre, la hausse des prix pourrait "légèrement excéder le seuil des 11,8%" prévu par le gouvernement pour 2008.
"Pour l'an prochain, nous voulons réduire l'inflation, en brisant ainsi la tendance haussière", a expliqué M. Koudrine, sans toutefois préciser si l'inflation en 2009 sera au-dessus ou au-dessous de 10%.
En septembre, les autorités russes estimaient que l'inflation en 2009 ne devait pas excéder 8,5%.
