"Le risque de provocations est élevé, il impératif de ne pas y donner prise et d'éviter la confrontation militaire", a-t-il fait savoir à la chaîne télévisée géorgienne Roustavi-2.
"La Russie interprète à sa manière l'accord sur le cessez-le-feu. Elle indique les modalités de ce retrait mais ne précise pas le calendrier, interdisant pour les motifs différents la libre circulation dans la zone contrôlée", d'après M.Iakobachvili, cité par l'agence d'information géorgienne Georgia News.
Plus tôt, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili avait déclaré que "la Russie n'avait pas réussi à renverser le gouvernement et à détruire l'armée (géorgienne), de même qu'elle avait échoué à prendre sous son contrôle un oléoduc. Cela ne signifie qu'une nouvelle agression de la part de la Russie n'est pas exclue".
Jusqu'à 350 représentants (200 observateurs et les cadres techniques) de 22 pays membres de l'UE effectueront un monitorage international en Géorgie dans le cadre du mandat délivré à la mission de l'UE pour un délai de 12 mois jusqu'au 20 septembre 2009.