Le 1er septembre, l'UE a suspendu, après avoir refusé d'appuyer les démarches de la Russie visant à défendre et à reconnaître l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, les négociations sur la conclusion d'un nouvel accord de base avec Moscou. L'accord précédent, expiré en décembre 2007, avait été automatiquement prorogé.
"Pour ce qui est de l'avenir des rapports russo-européens, je pense que tout dépend de nous. Tous sont intéressés à maintenir ces rapports, l'Europe et la Fédération de Russie qui en fait partie, et si nous avançons dans la bonne direction et cessons d'évoquer les difficultés qui surgissent, nous pourrons avancer vers les objectifs assignés", a expliqué M. Medvedev.
Selon le président russe, "les politiques, au lieu de faire la moue, doivent s'entendre".
"Le sens du mouvement qui s'est esquissé ces derniers temps montre que nous pouvons nous entendre sur les questions les plus diverses, même après l'aggravation de la situation internationale suite à la crise du Caucase", a ajouté le président russe.