"Ceci permettra de livrer des missiles Iskander-M à cinq unités, des nouveaux systèmes lance-roquettes multiples Ouragan-1M à deux unités, de réarmer 45 bataillons blindés dont 22 seront dotés de nouveaux chars, d'équiper plus de 170 bataillons d'infanterie motorisée de nouveaux blindés de transport de troupes et de véhicules de combat d'infanterie, ainsi que de réarmer d'autres unités de l'Armée de terre et des troupes spéciales avant 2015", a indiqué le commandant.
Les troupes terrestres seront également dotées de nouveaux moyens de reconnaissance, de communication, de nouvelles armes de précision, d'hélicoptères de combats et de drones.
"Il est impossible de vaincre un ennemi fort en utilisant uniquement des moyens aérospatiaux, sans lancer une opération terrestre. On ne peut pas occuper ou libérer un territoire sans y envoyer de soldats", a estimé le commandant. En témoignent les résultats de l'opération antiterroriste au Caucase du Nord russe et les récents événements en Ossétie du Sud, à son avis.
Le 8 août dernier, la Géorgie a lancé une campagne militaire destinée à faire revenir la république autoproclamée d'Ossétie du Sud dans son giron. Les troupes géorgiennes ont pilonné Tskhinvali, la capitale. Selon les autorités sud-ossètes, les hostilités ont fait des centaines de morts. La Russie a lancé une opération militaire de grande envergure pour protéger les sud-Ossètes dont la plupart ont la nationalité russe, envoyant des renforts de 10.000 hommes et des centaines d'unités de matériels de guerre à ses soldats de la paix déployés dans la république. Le 12 août, Moscou a achevé l'opération visant à "contraindre la Géorgie à la paix" et le 22 août, les troupes russes se sont repliées vers les positions établies en 1999 par la Commission mixte de contrôle pour le règlement du conflit osséto-géorgien. Le 26 août, le président russe Dmitri Medvedev a reconnu l'indépendance des deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien - l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.
