M. Belykh sera remplacé par son adjoint au Conseil politique fédéral du parti, Leonid Gozman.
"Je regrette infiniment cette nouvelle car la position politique indépendante et ferme du SPS ces dernières années était justement liée au nom de M. Belykh, qui n'hésitait à critiquer le pouvoir", a expliqué M. Ryjkov.
Selon M. Ryjkov, la démission de M. Belykh s'explique par une crise à l'intérieur de l'Union. Donnant son avis sur l'éventualité de la création d'un nouveau parti de droite, M. Ryjkov a annoncé qu'il existait plusieurs projets de ce genre.
M. Belykh appuie la réunification du SPS avec le Parti républicain de M. Ryjkov, le Front civil unifié de Garri Kasparov et l'Union démocratique populaire de l'ex-premier ministre Mikhaïl Kassianov.
"A ma connaissance, il y avait au sein du SPS une scission politique profonde entre le groupe d'opposition dirigé par M. Belykh et les gens qui voulaient participer aux projets encouragés par le Kremlin. Le projet de fusion d'une partie du SPS avec la Force civile de Mikhaïl Barchtchevski et le Parti démocrate d'Andreï Bogdanov (candidat à la présidence russe en mars 2008) en une formation prétendument libérale est notamment étudié", a expliqué M. Ryjkov.
Selon lui, l'opposition catégorique de M. Belykh à cette mesure a été à l'origine de sa démission.
Avec l'arrivée de M. Gozman, le SPS cessera d'être un parti d'opposition, a affirmé M. Ryjkov. "Les forces loyales au Kremlin voient augmenter brusquement leurs chances d'union avec ce qui restera du SPS", a-t-il conclu.
