Selon lui, les autorités russes doivent au contraire placer leurs efforts vers un raffermissement la confiance envers la sphère bancaire. Dès que cette confiance aura été rétablie, les banques pourront bénéficier d'un financement suffisant sur les marchés intérieur et extérieur, a estimé le directeur de la mission du Fonds.
"Nous ne recommandons pas non plus de suivre la voie de l'ingérence publique sur le marché des valeurs car cela risque de provoquer des altérations et d'atermoyer la correction du marché, en renforçant par cela même sa volatilité", a déclaré M. Thomsen.
La semaine dernière, le vice-premier ministre russe et le ministre des Finances, Alexeï Koudrine, a déclaré que l'Etat pouvait commencer à racheter les actions des sociétés, y compris à participation publique, pour un montant allant jusqu'à 500 milliards de roubles (13,8 milliards d'euros) au cas où leur sous-estimation persisterait pendant une longue période.
