"Le rapport n'est pas bon pour l'Iran. Je pense que tout le monde est très préoccupé après ce rapport de l'AIEA", a indiqué M. Solana.
Dans son rapport rendu lundi dernier, l'AIEA a regretté l'absence de progrès dans les discussions avec Téhéran sur la véritable nature de son programme nucléaire et a de nouveau enjoint l'Iran de fournir toutes les informations nécessaires.
Par ailleurs, le directeur général de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a fait savoir que le nombre de centrifugeuses pour l'enrichissement d'uranium en Iran avait augmenté depuis mai dernier de 3.300 à 3.820. Qui plus est, l'installation de 2.000 nouvelles centrifugeuses se poursuit dans le centre nucléaire de Natanz.
Les Six veulent obtenir de Téhéran la suspension de ses activités d'enrichissement d'uranium, qui peuvent avoir une finalité militaire, ce que refuse formellement Téhéran, assurant que ses activités nucléaires entrent dans un cadre exclusivement civil.
(Le groupe des Six médiateurs internationaux rassemble les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies - la Russie, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Chine plus l'Allemagne - ndlr.)
L'Iran ne suspendra pas ses travaux d'enrichissement d'uranium, contrairement à ce qu'exige le Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré jeudi le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.