Aux termes de l'entente intervenue le 8 septembre dernier entre les présidents russe et français, Dmitri Medvedev et Nicolas Sarkozy, l'UE s'est engagée à envoyer 200 observateurs en Géorgie d'ici au 1er octobre afin de garantir la non-agression de Tbilissi contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.
A son tour, la Russie a promis de retirer ses troupes des zones tampons adjacentes à ces républiques autoproclamées dans les 10 jours à compter du déploiement des observateurs européens dans ces zones.
"L'Estonie est prête à envoyer jusqu'à neuf observateurs en Géorgie. A l'heure actuelle, 19 pays ont annoncé leur intention de prendre part à la mission de l'Union européenne", a affirmé le chef de la diplomatie estonienne.
Selon lui, la mission doit pouvoir exercer ses activités sur l'ensemble du territoire géorgien.
M. Paet a également fait savoir que l'UE continuerait d'apporter de l'aide humanitaire à toutes les régions de la Géorgie victimes du conflit armé.
"Une conférence internationale de pays donateurs doit se réunir en octobre prochain pour empêcher un effondrement de l'économie géorgienne", a-t-il indiqué.
D'ici trois ans, l'Union européenne octroiera 500 millions d'euros d'aide à Tbilissi, a précisé le ministre, soulignant la nécessité d'assouplir le régime des visas entre l'UE et la Géorgie et de conclure un accord de libre commerce avant la fin de l'année.