Selon lui, "le conflit a constitué le thème principal de la réunion du Bureau de l'APCE à Paris" et a été débattu pendant trois heures.
"Il a été décidé d'intensifier les activités de l'APCE. Un groupe de travail sera formé pour élucider les circonstances de la crise. Il comprendra des représentants de toutes les formations politiques à l'Assemblée, ainsi que les dirigeants de ses commissions spécialisées: celles des questions politiques, des migrations, des réfugiés et certaines autres commissions. Du 21 au 26 septembre prochains, ce groupe de neuf personnes conduit par Luc Van den Brande se rendra dans la zone du conflit, ainsi qu'à Moscou et à Tbilissi", a fait savoir le parlementaire russe.
Les résultats de son travail seront examinés lors d'une session de l'APCE qui se déroulera en deux étapes: les débats auront lieu le 30 septembre et la résolution sera adoptée le 2 octobre 2008.
"Il est encore tôt pour caractériser cette résolution, mais j'espère qu'elle ne sera pas aussi tendancieuse que le document adopté avant-hier par le Parlement européen", a indiqué M. Kossatchev.
"Nous espérons que l'APCE résistera à la tentation de prendre part à un nouveau jeu géopolitique en soutenant une seule partie au conflit, mais condamnera la guerre et le recours à la force, et soutiendra les victimes de l'agression", a-t-il poursuivi.
Cela dit, M. Kossatchev a souligné que la Russie était déçue par la réaction du Conseil de l'Europe aux événements en Ossétie du Sud.
"Nous sommes déçus par le fait que l'APCE n'a pas réagi aux hostilités dès leur début. Pis, l'Assemblée ne s'est même pas prononcée à ce sujet. Quant à son secrétaire général Terry Davis, il a trouvé du temps pour se rendre avec Carl Bildt (ministre suédois des Affaires étrangères) à Tbilissi, mais pas pour visiter Tskhinvali et Moscou", a constaté le chef de la délégation russe à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
