Le ministre a fait savoir qu'il participerait au congrès énergétique de Bakou, qui s'ouvrira le 9 septembre prochain. Cette question y sera nécessairement évoquée.
"Certes, nous en discuterons avec nos collègues. Or, compte tenu du fait que le congrès se déroulera en l'absence des quatre ministres en charge du projet, l'accord quadripartite ne sera sans doute pas signé. Néanmoins, je suis persuadé que nous nous réunirons prochainement pour le signer. Nous le souhaitons tous", a-t-il affirmé.
Le gaz azerbaïdjanais sera acheminé par le gazoduc Karacabey (Turquie) - Komotini (Grèce). De là, le pipeline sera prolongé jusqu'en Italie. Interrogé par RIA Novosti sur la fiabilité du gazoduc turco-grec, M. Folias a répondu: "Mis en service en novembre dernier, ce gazoduc fonctionne bien. Quant à son prolongement vers l'Italie à travers le nord de la Grèce, nous avons lancé des appels d'offres pour la construction des tronçons terrestre et sous-marin du pipeline", a-t-il ajouté.
"Nous souhaitons obtenir des matières énergétiques de différentes sources", a conclu le ministre.
Long de 295 km, le gazoduc Karacabey-Komotini relie la Turquie à la Grèce. Il rejoint le pipeline existant qui mène à Messembria (Grèce) et dont une ramification se prolonge jusqu'à Athènes. Ensuite, 305 km de gazoducs seront construits sur le territoire grec pour relier Athènes au port de Stavrolimenas (ouest de la Grèce). Le dernier tronçon, long de 212 km, traversera la mer Adriatique pour aboutir au port d'Otrante, dans le sud-est de l'Italie. Le coût du tronçon gréco-italien est estimé à 300 millions d'euros.
Le gazoduc turco-gréco-italien doit être exploité à plein régime à partir de 2012.