"D'ici 2011, nous espérons atteindre le nombre prévu de satellites de navigation, soit 30 appareils spatiaux. Nous envisageons de mettre en orbite six satellites avant la fin de 2008, et six autres en 2009. Ainsi, la constellation de satellites russes sera vraiment mondiale", a-t-il dit.
En 2010, la Russie procédera à des tests en vol du satellite Glonass-K dont la durée de vie est de dix ans. "En outre, toutes les infrastructures terrestres doivent être mises en service. Les caractéristiques de précision du Glonass seront alors proches de celles du GPS", a ajouté M. Perminov.
"Aujourd'hui déjà, notre système offre une série d'avantages par rapport aux systèmes étrangers. Par exemple, les appareils de navigation russes sont mieux visibles dans les zones polaires. Il s'agit là d'un facteur non négligeable dans la mise en valeur des gisements d'hydrocarbures sur le plateau continental des mers arctiques", a-t-il constaté.
A l'heure actuelle, selon le constructeur spatial russe Tsniimach, le Glonass compte 16 satellites, dont 13 sont opérationnels, deux sont en entretien, et un est sur le point de quitter la constellation orbitale.
Mis en service en 1993, le système de navigation par satellite GLONASS, équivalent du GPS américain, est censé permettre, via des navigateurs portables, de localiser au mètre près des objets et des personnes, et de déterminer leur vitesse au sol et en mer. La constellation, qui desservira les usagers aussi bien civils que militaires, doit compter au moins 18 satellites pour être entièrement opérationnel à l'échelle nationale et 24 satellites à l'échelle internationale.
