"Nous avons besoin d'un plus grand engagement politique afin d'éliminer les obstacles qui entravent la réalisation du projet Nabucco", a-t-il affirmé lors d'un entretien avec des journalistes à Bruxelles.
Sans préciser de quels obstacles il s'agit, le commissaire européen a souligné que la crise en Géorgie a mis en évidence la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement de l'Union européenne en hydrocarbures.
Le gazoduc Nabucco doit acheminer le gaz produit dans la mer Caspienne - notamment au Turkménistan, au Kazakhstan et en Azerbaïdjan - vers l'Autriche et, peut-être, l'Allemagne. Conçu pour contourner la Russie, il traversera la Géorgie, la Turquie, la Bulgarie et la Roumanie. Sa construction doit commencer début 2010 et s'achever en 2013.
Le coût du projet varie selon les estimations de 7,3 à 12 milliards de dollars.
Au début, la capacité du pipeline sera d'environ 8 milliards de m3 de gaz par an, mais elle sera ensuite portée à 31 milliards de m3.