"La Crimée ne fait l'objet d'aucune querelle [�] Il y a longtemps que la Russie a reconnu les frontières actuelles de l'Ukraine. Nous avons mené à bien, globalement et généralement, les négociations sur la frontière [...] Evoquer de quelconques visées de la Russie est, me semble-t-il, une provocation", a affirmé le premier ministre au journaliste, qui souhaitait savoir si la Crimée et Sébastopol, en tant que base de la Flotte russe de la mer Noire, constitueraient le "prochain objectif" de Moscou.
"Nous n'avions aucune visée particulière (en Ossétie du Sud). Je considère par conséquent qu'évoquer un prochain objectif n'est pas correct", a-t-il poursuivi.
"Là-bas (en Crimée), au sein même de la société, un processus complexe est en marche. S'y mêlent les problèmes des Tatars de Crimée, de la population ukrainienne, de la population russe, de la population slave de façon générale. Mais ce sont des questions de politique interne, propres à l'Ukraine. Nous avons signé un traité avec l'Ukraine sur la présence de la flotte russe jusqu'en 2017, et nous nous baserons sur ce traité", a conclu le chef du gouvernement russe.