Les peuples géorgien et ossète sont devenus otages des présidentielles aux Etats-Unis

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Le premier ministre russe Vladimir Poutine n’exclut pas que le conflit osséto-g ait été provoqué en pleine campagne électorale aux Etats-Unis. L’administration américaine n’a pas su ou n’a pas voulu retenir les autorités géorgiennes.
Le premier ministre russe Vladimir Poutine n’exclut pas que le conflit osséto-géorgien ait été provoqué en pleine campagne électorale aux Etats-Unis. L’administration américaine n’a pas su ou n’a pas voulu retenir les autorités géorgiennes. Washington a armé l’armée géorgienne, a dit le premier ministre russe dans une interview à la CNN.
Selon Vladimir Poutine, il est difficile de poursuivre des années durant les pourparlers compliqués et de rechercher les compromis dans les conflits interethniques. Il vaut mieux armer l’une des parties, la pousser à assassiner l’autre. C’est une solution, semble-t-il, simple. Or, il n’en est pas toujours ainsi, a indiqué le chef du gouvernement russe.
Qui plus est, a dit Vladimir Poutine, on a l’impression que d’aucuns aux Etats-Unis aient engendré spécialement ce conflit pour aggraver la situation et assurer les avantages dans la concurrence pour la Maison blanche. La Russie ne veut se quereller avec personne. Elle aspire à une coopération normale et insiste sur le respect de ses intérêts, a rappelé le premier ministre.
C’est une tragédie pour nous car la culture géorgienne ancienne, le peuple géorgien sont devenus partie intégrante de la culture multinationale russe. Cela nous fait penser à une guerre civile. Certes, la Géorgie est un Etat indépendant. Nous n’avons jamais violé sa souveraineté et n’entendons pas le faire à l’avenir. Or, plus d’un million de Géorgiens se sont installés en Russie qui a des liens spirituels particuliers avec ce pays, avec ce peuple. Je suis sûr que beaucoup de gens en Russie rendent hommage tant à nos soldats et civils péris qu’aux Géorgiens, a dit Vladimir Poutine.
En ce qui concerne les garanties de la part de la Russie qu’elle n’attaquera pas les républiques ex-soviétiques, selon le premier ministre, la Russie ne doit pas garantir qu’elle n’agressera personne. C’est nous qui exigeons les garanties des autres pour que personne ne nous attaque et n’assassine pas nos citoyens. Nous sommes un Etat pacifique et nous voulons coopérer avec nos voisins, nos partenaires. Or, quiconque estime possible venir nous tuer doit réfléchir aux conséquences d’une telle politique pour soi-même, a souligné le premier ministre russe.

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