"Mus par des considérations réalistes, nous avons immédiatement compris que la situation tendue qui venait de se créer aurait de graves conséquences pour les relations entre la Russie et l'OTAN. Parallèlement, nous avons clairement déclaré que l'Alliance devait utiliser toutes les possibilités et tous les canaux existants afin de poursuivre ses contacts avec la Russie dans le cadre du Conseil Russie-OTAN", a affirmé Mme Bakoyanni dans son discours au parlement grec.
Après avoir rappelé que la Grèce avait condamné la reconnaissance de la souveraineté de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par la Russie, la chef de la diplomatie grecque a indiqué que le monde "s'était engagé dans une nouvelle période, très importante et instable", période dont les évolutions étaient imprévisibles.
Selon elle, Athènes définira sa position en partant d'une analyse sobre, calme et profonde des événements, dans le respect du droit international.
"Tous les engagements que nous avons contractés seront remplis. Les accords que nous avons signés avant que cette crise dangereuse n'ait éclaté restent valides. La Grèce n'a jamais manqué à sa promesse", a conclu Mme Bakoyanni.
