La Russie entend lutter pour préserver la paix et la sécurité dans le continent européen et se prononce pour le rétablissement des rapports de partenariat dans le continent européen avec l’Alliance atlantique, a déclaré l’ambassadeur de Russie à l’OTAN Dimitri Rogozine. Il a dit en particulier à la conférence de presse à Moscou :
Il faut donner du temps à l’Alliance de se concentrer tranquillement sur le travail en matière de sa transformation et de créer un système contemporain de sécurité. Et en attendant nous allons maintenir des rapports dans le cadre des projets qui sont extrêmement importants au regard de la nécessité de relever des défis globaux. Il s’agit, notamment, de l’Afghanistan, de la lutte anti-terrorisme, de la planification concernant les situations d’urgence et l’assistance humanitaire. Sur d’autres directions la coopération peut être suspendue, afin de permettre à nos collègues de l’OTAN de se raviser.
En effet, tout le monde peut faire des erreurs, mais toutes les fautes ne sont pas pardonnables, a résumé M. Rogozine. Or cela ne veut pas dire que nous devons profiter des erreurs pour empirer brusquement nos relations. Surtout qu’on comprend en Russie que nous avons un problème grave commun – l’Afghanistan.
Il faut donner du temps à l’Alliance de se concentrer tranquillement sur le travail en matière de sa transformation et de créer un système contemporain de sécurité. Et en attendant nous allons maintenir des rapports dans le cadre des projets qui sont extrêmement importants au regard de la nécessité de relever des défis globaux. Il s’agit, notamment, de l’Afghanistan, de la lutte anti-terrorisme, de la planification concernant les situations d’urgence et l’assistance humanitaire. Sur d’autres directions la coopération peut être suspendue, afin de permettre à nos collègues de l’OTAN de se raviser.
En effet, tout le monde peut faire des erreurs, mais toutes les fautes ne sont pas pardonnables, a résumé M. Rogozine. Or cela ne veut pas dire que nous devons profiter des erreurs pour empirer brusquement nos relations. Surtout qu’on comprend en Russie que nous avons un problème grave commun – l’Afghanistan.
L’Alliance rencontre des problèmes réels en Afghanistan. Le gouvernement de ce pays a déjà annoncé vouloir revoir les rapports avec l’OTAN après le bombardement qui a fait beaucoup de victimes civiles. Nous ne disions rien au sujet de ce que les soldats de l’OTAN perpétraient en Afghanistan. Ils y ont commis tant d’erreurs, qu’ils ont un problème de stratégie de départ de l’Afghanistan. Actuellement ils ont deux itinéraires pour transiter des chargements indispensables. Après le remplacement du régime de Pervez Musharraf nous supposons un brusque empirement de situation avec cette direction de transit. Selon l’information de notre ambassadeur à Kaboul, jusqu’à 40 % des chargements transités par le territoire du Pakistan vers l’Afghanistan sont soit détruits, soit volés. L’unique possibilité de soutenir le groupe des forces de l’OTAN – c’est l’itinéraire du Nord, passant par le territoire de la Russie et des pays d’Asie Centrale.
Il est donc tout à fait évident que l’OTAN a intérêt à coopérer avec la Russie, a remarqué M. Rogozine interrogé par notre correspondant.
Au sein de l’OTAN il y a des Etats avec lesquels nous avions toujours un dialogue politique profond : l’Italie, la France, l’Allemagne, et même avec les Etats-Unis d’Amérique nous étions capables de traiter des sujets les plus importants dans les périodes très difficiles. On ne doit pas en conséquence considérer l’OTAN comme un groupe monolithe. De ce fait je ne mettrais pas la croix sur la coopération entre la Russie et l’Alliance atlantique. Cette organisation n’est pas encore perdue pour l’humanité progressiste.
Les rapports entre la Russie et l’OTAN se sont aggravés après les hostilités ouvertes le 8 août par la Géorgie contre l’Ossétie du Sud. Pour protéger les habitants de la république, dont beaucoup sont ses concitoyens, la Russie a fourni de l’aide à la force russe d’interposition dans la région et a porté un coup à l’agresseur. L’OTAN l’a qualifié d’actions disproportionnées et a annoncé la suspension des activités du Conseil OTAN – Russie. Moscou a à son tour informé l’OTAN sur un gel provisoire de la coopération dans la sphère militaire.
Il est donc tout à fait évident que l’OTAN a intérêt à coopérer avec la Russie, a remarqué M. Rogozine interrogé par notre correspondant.
Au sein de l’OTAN il y a des Etats avec lesquels nous avions toujours un dialogue politique profond : l’Italie, la France, l’Allemagne, et même avec les Etats-Unis d’Amérique nous étions capables de traiter des sujets les plus importants dans les périodes très difficiles. On ne doit pas en conséquence considérer l’OTAN comme un groupe monolithe. De ce fait je ne mettrais pas la croix sur la coopération entre la Russie et l’Alliance atlantique. Cette organisation n’est pas encore perdue pour l’humanité progressiste.
Les rapports entre la Russie et l’OTAN se sont aggravés après les hostilités ouvertes le 8 août par la Géorgie contre l’Ossétie du Sud. Pour protéger les habitants de la république, dont beaucoup sont ses concitoyens, la Russie a fourni de l’aide à la force russe d’interposition dans la région et a porté un coup à l’agresseur. L’OTAN l’a qualifié d’actions disproportionnées et a annoncé la suspension des activités du Conseil OTAN – Russie. Moscou a à son tour informé l’OTAN sur un gel provisoire de la coopération dans la sphère militaire.
