MM. Kim et Parsioukevitch ont été condamnés respectivement à un an et demi et à deux ans et demi de prison pour emploi de la force physique contre des agents de police lors d'une manifestation d'entrepreneurs en janvier dernier à Minsk.
Le 15 août dernier, un des leaders de l'opposition biélorusse, Alexandre Kozouline, a également retrouvé la liberté. L'opposition affirme qu'il n'y a plus de prisonniers politiques en Biélorussie.
"Je plaide mon innocence et je saisirai la justice pour obtenir une réhabilitation", a fait savoir M. Parsioukevitch.
Il est persuadé avoir été libéré grâce à l'intervention de l'UE et des Etats-Unis.
"Si les Etats-Unis et l'Union européenne n'avaient pas adopté une position ferme au sujet des prisonniers politiques en Biélorussie, notre libération aurait sûrement été impossible", a conclu M. Parsioukevitch.