A l'heure actuelle, les sportifs chinois détiennent 22 médailles d'or, soit autant que les sélections américaine et allemande réunies.
"Les Chinois se servent en même temps de la médecine traditionnelle, avec ses savoirs millénaires, et de la médecine contemporaine. Je n'exclus pas que les Chinois utilisent des moyens pharmacologiques qui ne figurent pas dans la liste de l'Agence mondiale antidopage (AMA)", a-t-il admis. "Il est possible que les Chinois recourent à des recettes de la médecine populaire ou alors à des médicaments élaborés récemment", a poursuivi M.Chvets.
"Quelqu'un invente quelque chose, et le lendemain le sportif saute à 5 mètres sans perche. Et si les effets nocifs de la préparation sont reconnus, le sportif conservera sa médaille, puisque la loi n'est pas rétroactive", a expliqué le membre du Comité olympique russe.
Le succès chinois, s'explique, entre autres, selon M. Chvets, "par d'incroyables ressources humaines. Avec une population de 1,5 milliard de personnes, ils ont le choix. Les Chinois effectuent une sélection parmi les jeunes, choisissant des enfants talentueux. De même, ils ont de grandes ressources matérielles. Seule la Chine connaît un tel niveau de préparation préolympique: des camps d'entraînement, des bases ressemblant à des casernes où les sportifs passent des journées entières. Les Chinois s'entraînent plus que les autres", a dit le porte-parole du Comité olympique russe.
Dans les années à venir, les Chinois ne trouveront pas d'adversaires à leur taille, a poursuivi Guennadi Chvets. "Il est possible, qu'à Londres (aux Jeux olympiques 2012), les Chinois gagnent plus de médailles qu'aujourd'hui encore. Ils progressent", a conclu le porte-parole du Comité olympique russe.