"De nombreux habitants d'Ossétie du Nord se trouvent déjà sur notre territoire, considérant comme leur devoir sacré de protéger notre peuple. Ils sont 300 au moins mais nous attendons l'arrivée de 2.000 personnes", a expliqué M. Kokoïty.
Selon lui, les républiques du Caucase du Nord et l'Abkhazie ont font parvenir de multiples propositions sur l'envoi de volontaires. Jusqu'à 2.000 personnes peuvent être envoyées par les Cosaques, "mais on n'en pas encore besoin". La Karatchaïévo-Tcherkessie propose d'envoyer 500 hommes, "la Kabardino-Balkarie a la même intention, mais nous n'avons pas encore accepté sa proposition".
Selon lui, la Fédération des anciens d'Afghanistan a envoyé son premier groupe de 50 hommes en Ossétie du Sud, a ajouté M. Kokoïty.
"Mais nous ne voulons surtout pas que cette arrivée soit désorganisée. Nous voulons que ces groupes rejoignent les structures du ministère sud-ossète de la Défense", a-t-il noté.
Selon le leader sud-ossète, les bénévoles suivront un stage de formation supplémentaire, car "nous n'enverrons personne au combat tout de go".
"Nous ne proclamons pas encore la mobilisation, estimant que les forces et les moyens dont nous disposons sont suffisants à ce jour", a conclu M. Kokoïty.
La situation en Ossétie du Sud s'est particulièrement aggravée ces derniers jours. Après des tirs nocturnes qui ont fait six morts et 15 blessés parmi les civils, les autorités sud-ossètes ont pris la décision d'évacuer les femmes et les enfants des zones menacées par les tireurs embusqués.