M.Heinonen rencontrera les dirigeants de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique pour se pencher sur la coopération de Téhéran avec l'AIEA. En avril et mai derniers, le responsable de l'agence a mené des négociations sur les recherches des atomistes iraniens dans la capitale iranienne.
Dans son rapport sur le programme nucléaire iranien, présenté en mars dernier, le directeur général de l'AIEA Mohamed El-Baradei a souligné qu'une série de questions relatives aux aspects militaires du programme restaient en suspens. Selon les experts, il s'agit du projet "Sel vert" (conversion du dioxyde d'uranium en tetrafluorure d'uranium UF4), ainsi que des essais d'explosifs brisants et de la mise au point d'une ogive nucléaire capable de pénétrer dans les couches denses de l'atmosphère.
Des informations sur ces projets avaient été fournies à l'AIEA par les services de renseignements des États-Unis et de leurs alliés. Les autorités iraniennes ont déclaré que ces informations étaient "fabriquées de toutes pièces" et ont rejeté les affirmations selon lesquelles Téhéran souhaitait maîtriser les technologies militaires atomiques. L'Iran souligne invariablement le caractère pacifique de ses recherches nucléaires.