Ce thème a été soulevé vendredi, lors d'une rencontre du vice-ministre Alexeï Borodavkine avec une délégation de députés de la Chambre des représentants du Parlement japonais, a rapporté le MID.
Depuis 1945, année de la fin de la Seconde guerre mondiale, la Russie et le Japon vivent sans traité de paix. La Déclaration conjointe de l'URSS et du Japon du 19 octobre 1956 a mis fin à l'état de guerre, mais le traité de paix n'a pas été signé suite à des divergences sur la délimitation frontalière d'après-guerre. Le Japon revendique les îles Kouriles du Sud (Kounachir, Itouroup et autres), à titre de préalable à la conclusion du traité de paix avec la Russie.
A plusieurs reprises, Moscou a fait savoir sa volonté de négocier, se fondant sur la Déclaration conjointe de 1956, d'ailleurs ratifiée par les parlements des deux pays, où il est dit que la Russie pourrait examiner la question de la cession au Japon de l'île Shikotan et de l'archipel Habomai après la conclusion du traité de paix.
Au cours de la rencontre vendredi, la partie russe a fait ressortir que, "pour favoriser le règlement de ce problème dans l'intérêt des deux pays, il importe d'encourager leurs liens économiques et humanitaires, y compris au niveau des régions limitrophes", a noté le MID. Dans cet ordre d'idées, le 150e anniversaire de l'ouverture de la première mission diplomatique russe au Japon qui sera célébré en novembre 2008 pourrait être utilisé, selon les diplomates russes, comme un événement susceptible d'améliorer l'image de la Russie au Japon et celle du Japon en Russie.