Téhéran veut qu’une base commune soit trouvée aux négociations avec les six médiateurs internationaux concernant son programme nucléaire, a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad dans une interview à la compagnie de télévision NBC.
C’était son commentaire aux consultations en Suisse entre le secrétaire du Conseil de Sécurité iranien Saïd Jalili et le commissaire européen pour la politique étrangère et la sécurité Javier Solana en présence des directeurs politiques des six (cinq membres permanents de l’ONU et l’Allemagne). Lors de la rencontre, il était question d’un paquet d’initiatives économiques et financières proposé par l’occident en échange d'une suspension de ses activités nucléaires. A son tour, l’Iran a fait des propositions. Ahmadinejad a espéré qu’il serait possible d’arriver au compromis si les négociations étaient basées sur les points communs que comportent les deux paquets de propositions.
Entre-temps, les avis sur le résultat des consultations à Genève sont partagés. Téhéran remarque que c’était un pas en avant. La secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice, elle, se dit déçue par l’absence d’une approche sérieuse de la part des Iraniens aux négociations, elle a laissé deux semaines aux Iraniens pour leur réponse aux initiatives de l’occident. Dans le cas contraire, les Etats-Unis ont menacé un nouveau durcissement des sanctions à l’encontre de l’Iran. Moscou se prononce contre les délais fixes pour la réponse, vu la complexité du problème. Voilà ce qu’a déclaré à ce sujet le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov :
C’était son commentaire aux consultations en Suisse entre le secrétaire du Conseil de Sécurité iranien Saïd Jalili et le commissaire européen pour la politique étrangère et la sécurité Javier Solana en présence des directeurs politiques des six (cinq membres permanents de l’ONU et l’Allemagne). Lors de la rencontre, il était question d’un paquet d’initiatives économiques et financières proposé par l’occident en échange d'une suspension de ses activités nucléaires. A son tour, l’Iran a fait des propositions. Ahmadinejad a espéré qu’il serait possible d’arriver au compromis si les négociations étaient basées sur les points communs que comportent les deux paquets de propositions.
Entre-temps, les avis sur le résultat des consultations à Genève sont partagés. Téhéran remarque que c’était un pas en avant. La secrétaire d’état américaine Condoleezza Rice, elle, se dit déçue par l’absence d’une approche sérieuse de la part des Iraniens aux négociations, elle a laissé deux semaines aux Iraniens pour leur réponse aux initiatives de l’occident. Dans le cas contraire, les Etats-Unis ont menacé un nouveau durcissement des sanctions à l’encontre de l’Iran. Moscou se prononce contre les délais fixes pour la réponse, vu la complexité du problème. Voilà ce qu’a déclaré à ce sujet le chef de la diplomatie russe Sergei Lavrov :
Pour ce qui est des délais, que tel ou tel pays voudrait accorder à Téhéran pour qu’il donne sa réponse aux propositions des six, je pense qu’il faut confronter les déclarations des participants à la vie réelle et prendre en compte toutes les circonstances. Il ne doit pas y avoir de cadres artificiels. Nous sommes convaincus que les participants comprennent le sens et la complexité du problème. Nous nous rendons bien compte des délais raisonnables pour formuler une réponse claire à la proposition aussi compliquée.
Le président iranien a réaffirmé que Téhéran ne cherchait pas à fabriquer la bombe atomique et que son dossier nucléaire visait à satisfaire les besoins en énergie électrique.
Le président iranien a réaffirmé que Téhéran ne cherchait pas à fabriquer la bombe atomique et que son dossier nucléaire visait à satisfaire les besoins en énergie électrique.
