LE DIALOGUE INTERPALESTINIEN DE RECONCILIATION EST UN PAS VERS LA CREATION DE L’ETAT

S'abonner
La diplomatie égyptienne a obtenu un succès important dans le règlement proche-oriental. Une délégation du mouvement palestinien Hamas a accepté la proposition du Caire à participer à un dialogue de réconciliation entre les fractions palestiniennes.
La diplomatie égyptienne a obtenu un succès important dans le règlement proche-oriental. Une délégation du mouvement palestinien Hamas a accepté la proposition du Caire à participer à un dialogue de réconciliation entre les fractions palestiniennes. Pour les Palestiniens, la paix sur leurs territoires est un pas important vers la création de leur propre état, croit notre observateur Alexandre Vatoutine.
L’idée de placer devant une table de négociations les mouvements palestiniens a été avancée par le président égyptien Hosni Moubarak il y a longtemps. La confrontation acharnée entre les partisans du président Mahmoud Abbas qui dirige le mouvement le FATAH et le HAMAS qui a pris de force le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007 en été, ne le permettait pas. Mais après la rencontre entre Abbas et Moubarak ce dimanche, il a été annoncé que les négociations pouvaient commencer sans conditions préalables. Alors, les islamistes ont donné leur accord pour entamer un dialogue.
Les négociations se passent au moment où le FATAH et le HAMAS sont pratiquement en état de guerre. A la suite de l'explosion dans la bande de Gaza vendredi dernier, lorsque deux chefs militaires des islamistes ont été tués, le HAMAS accuse les partisans de Mahmoud Abbas. Des arrestations de part et d’autre ont commencé, accompagnées d’actions d’intimidation. Pourtant, la diplomatie égyptienne a su convaincre les parties belligérantes que l’arrêt des hostilités était dans leur intérêt.
Au Caire, on comprend que les négociations avec Israël sont vouées à l’échec, tant que les Palestiniens ne se réconcilient pas. C’est un argument de poids pour faire trainer en longueur les négociations palestino-israéliennes, d’autant plus que le règlement concerne les questions sensibles pour les Israéliens.
Ce sont, avant tout, les questions liées aux frontières, puis le problème des réfugiés. Leur retour massif signifierait que la population arabe serait plus nombreuse. Israël devra renoncer à la colonisation des territoires occupés. Le professeur Anatoly Egorine, orientaliste, a attiré l’attention à ce fait dans son interview accordée à la Voix de la Russie. :
En principe, Israël voulait faire qch. Il s’est mis à démanteler les colonies israéliennes sur les territoires palestiniens. Mais cela s’est révélé infructueux car les colons ont refusé de se plier aux ordres du gouvernement, même menacés par l’armée. Voilà pourquoi les colonies, c’est toujours un litige qui n’est pas résolu. Les Palestiniens et les Israéliens ont besoin de place pour vivre.
Le statut de Jérusalem est important aussi. Les Juifs et les Arabes veulent en faire leur capitale. Mais tant que les Palestiniens restent désunis, ils sont obligés de mener toujours les négociations où les autres dictent leurs conditions.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала