Les forces policières spéciales de la Mission civile de l'ONU et des militaires de la KFOR ont pris d'assaut le 17 mars 2008 l'édifice du tribunal à Kosovska-Mitrovica, occupé par un personnel serbe. Ces heurts ont fait plus d'une soixantaine de blessés, un soldat ukrainien a été tué.
"Nous continuons d'insister que les membres du Conseil de sécurité soient informés sur les résultats (de l'enquête). Devant le Conseil (de sécurité), Monsieur Ban Ki-moon avait donné des assurances à ce sujet", a rappelé le diplomate.
M. Tchourkine a exprimé son désarroi face au fait que les résultats de l'enquête indépendante remis à la disposition du Secrétaire général de l'ONU soient toujours tenus en secret.
Le diplomate russe s'est résolument opposé aux projets de retirer la mission de l'ONU des enclaves serbes au Kosovo, rappelant que cette mesure risquait d'avoir des conséquences imprévisibles pour la région et conduire à de nouveaux accrochages interethniques.
Antérieurement, la Russie a déjà exprimé son désaccord avec les actes de la direction de la mission pendant les désordres de masse du 17 mars à Kosovska-Mitrovica, lorsque la décision avait été prise de faire appel à la force contre les Serbes du Kosovo. L'ambassadeur russe estime que la mission de l'ONU n'a pas saisi la chance de régler le conflit autour de l'édifice du tribunal municipal par voie de paix.