Le 21 juillet, le président zimbabwéen Robert Mugabe et les leaders de deux fractions du parti d'opposition, le Mouvement pour le changement démocratique, Morgan Tsvangirai et Arthur Mutambara ont signé un Mémorandum d'entente, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles négociations sur la mise au point d'un accord politique global et la formation d'un gouvernement d'unité nationale.
"La Russie salue cette décision qui crée les conditions nécessaires pour surmonter la crise politique intérieure dans le pays. Nous invitons les principales forces politiques du pays à continuer d'adopter une approche constructive au nom de l'unité nationale et de l'entente", indique le communiqué du MID.
Moscou espère que les leaders de toutes les forces politiques du Zimbabwe honoreront leurs engagements contractés dans le cadre du mémorandum afin d'aboutir dans les plus brefs délais à une solution politique mutuellement acceptable.
"Nous espérons que les efforts axés sur la recherche de compromis possibles seront poursuivis", affirme la diplomatie russe.
Moscou appelle en outre "toutes les forces extérieures, dont les partenaires non africains de Harare, à contribuer au succès du dialogue interzimbabwéen".
L'économie du pays est secouée par une crise profonde. L'inflation - la plus élevée au monde - se monte à 2,2 millions pour cent par an. Le taux de chômage atteint 80%, si bien que plusieurs millions de Zimbabwéens ont déjà quitté leur patrie. Le pays fait face à une pénurie de combustible et de denrées alimentaires.