Kiev, malgré le fait que plus de la moitié des citoyens du pays s'opposent à cette adhésion, a voulu, lors du sommet de l'OTAN en avril 2008 à Bucarest, se joindre au Plan d'action. L'Allemagne et la France, avec d'autres pays, s'y sont opposées. Certains experts estiment que Berlin et Paris ont agi avec circonspection, sachant l'attitude extrêmement négative de Moscou envers une éventuelle adhésion de l'Ukraine (et aussi de la Géorgie) à l'OTAN.
"Il a été constaté à Bucarest - et je le répète encore une fois - que l'Ukraine deviendra membre de l'OTAN (...) Une nouvelle fois, j'ai fait observer que d'autres pays, qui ne sont pas membres de l'OTAN et qui n'ont rien à voir avec cette question, ne doivent pas discuter à ce sujet", a indiqué la chancelière.
La Russie a averti qu'elle prendrait des mesures de rétorsion en cas d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN.
Début juin, la Douma a saisi le président et le gouvernement, les invitant à ne pas proposer de proroger le "Grand traité" avec l'Ukraine expirant à l'automne, en cas de démarches visant son intégration forcée des structures atlantiques. Pour la Russie, ces démarches traduiraient le retrait unilatéral de l'Ukraine de ce traité.