"De telles actions de la part du Japon ne peuvent susciter que le regret et l'étonnement. Ils ne contribuent ni au développement de la coopération entre les deux pays, ni au règlement de la question frontalière", lit-on dans un commentaire du Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères rendu public vendredi.
Ces démarches, selon le document "ne font qu'aggraver la situation, en opposant les positions russes et japonaises et en soulignant les divergences dans les approches des parties sur les questions territoriales".
Aujourd'hui le Japon revendique toujours les quatre îles Kouriles du Sud (les îles de Kounachir, Itouroup, Chikotan et l'archipel des Habomai, soit un tiers de la surface totale). Le Japon a renoncé, par le Traité de San Francisco (Traité de paix avec le Japon signé le 8 septembre 1951), à tous ses droits sur les îles Kouriles, mais le document ne précisait pas le nom de ces îles. La Russie, comme le faisait auparavant l'URSS, affirme que les Kouriles regroupent Itouroup, Kounachir, Chikotan et l'archipel des Habomai. En revanche, le Japon considère que ces quatre îles sont des extensions d'Hokkaido, et les appelle "Territoires du Nord".