"Conformément au Document de Copenhague de 1990, les membres de l'OSCE s'engagent à inviter des observateurs d'autres pays membres pour "surveiller le déroulement des élections nationales dans la limite prévue par la législation". La durée et les modalités du suivi sont donc réglementées par la législation nationale de l'État qui organise les élections", a indiqué M.Borissov à RIA Novosti.
La durée de la mission des observateurs étrangers doit être calculée à partir du moment de l'enregistrement des observateurs auprès des autorités et jusqu'à l'annonce des résultats officiels du vote.
En février 2008, le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'OSCE a refusé d'envoyer des observateurs à la présidentielle russe du 2 mars en se référant aux restrictions imposées par la Commission électorale centrale (CEC) de Russie concernant le nombre des observateurs et le calendrier de leur mission. Le ministère russe des Affaires étrangères a pour sa part déclaré avoir fait des concessions au BIDDH.
Il faut également équilibrer les modalités de suivi des élections organisées "à l'ouest et à l'est de Varsovie" (où siège le BIDDH de l'OSCE), estime M. Borissov. Il a espéré que le colloque de Vienne permettra de poursuivre la discussion sur la réforme du système de prise des décisions lancée au cours d'une réunion du groupe de travail des Assemblées parlementaires de l'OSCE et de la Communauté des États Indépendants (CEI) en mai 2008 à Saint-Pétersbourg.