La veille, le Conseil de sécurité s'est penché sur l'examen de la version américaine de résolution sur le Zimbabwe qui prévoyait des sanctions injustifiées contre ce pays. Au cours des débats, la Russie et la Chine y ont mis leurs vétos, préférant la poursuite des efforts de médiation déployés par les pays africains en vue de régler la crise zimbabwéenne. Le MID rappelle que cette position de Moscou a été "clairement" exposée lors du sommet dans le Hokkaido.
Face à cette décision de Moscou et de Pékin sur le projet américain, "les représentants des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne se sont permis de déclarer que notre vote signifie l'abandon, ou peu s'en faut, par la Russie des ententes intervenues au récent sommet du G8 à Toyako sur le Zimbabwe et que tout cela mettait en doute la fiabilité de la Russie en tant que partenaire au sein du Groupe des Huit", précise le communiqué du MID.
"Nous estimons que de tels propos sont inadmissibles. Dans le meilleur des cas, les représentants américain et britannique n'ont pas été informés sur le contenu de la discussion des leaders des Huit à Toyako, dans le pire des cas, ils déforment à dessein les faits", souligne le commentaire du MID.