"Malheureusement, cela n'inspire pas l'optimisme. Je ne vois qu'une seule solution, renouer le dialogue à table des négociations. Mais la Géorgie ne veut rien savoir", a indiqué le commandant de la FMMP, commentant la situation actuelle dans la zone de conflit osséto-géorgien, qui s'est dégradée ces derniers temps. Selon les forces de la paix, les deux parties érigent des fortifications.
Depuis deux jours, l'Ossétie du Sud est confrontée à la stratégie de "la provocation, puis du feu ouvert", selon le commandant. "Tout ce qui se passe actuellement dans la région ne poursuit qu'un seul but, provoquer l'agression, l'opposition armée", a-t-il précisé.
Selon Tskhinvali (capitale de l'Ossétie du Sud), des tirs de mortier, de lance-roquettes et d'arme automatique ont été ouverts dans la nuit du 3 au 4 juillet du côté géorgien en direction de la capitale ainsi que sur les villages d'Oubiat et de Dménis, faisant au moins un mort et trois blessés. Le leader de la République autoproclamée, Edouard Kokoïty, avait aussitôt déclaré la mobilisation générale, avant de la suspendre peu après.