Les présidents de Russie et de France Dimitri Medvedev et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés lundi, le 7 juillet. A ce propos notre observateur Valentin Dvinine écrit :
L’entretien a eu lieu loin de Moscou et de Paris, dans la petite ville de Toyako dans l’île japonaise d’Hokkaido où se déroule le sommet du G-8L’ordre du jour du sommet est bien chargé – allant de réchauffement global et la crise alimentaire à l’instabilité financière dans le monde et la lutte anti-terrorisme. A part les sessions plénières, où des dirigeants de plusieurs Etats de différents continents étaient conviés pour discuter telles ou telles autres questions, en marge du sommet se déroulent encore de nombreuses rencontres bilatérales. Le président russe en a planifié une quinzaine.
On ne doit pas s’étonner, poursuit notre observateur, que l’entretien des leaders de Russie et de France ait duré seulement une demi-heure. Cela ne diminuait en rien son importance. D’autant qu’à titre de présidents Dimitri Medvedev et Nicolas Sarkozy se rencontraient personnellement pour la première fois. Mais déjà comme de vieilles connaissances.
Cela parce que Nicolas Sarkozy a été le premier des dirigeants occidentaux à féliciter Dimitri Medvedev à l’occasion de son élection au poste suprême de l’Etat en mars dernier. Et le président russe n’a pas manqué de le constater. «Vous m’avez félicité quelque 12 heures après mon élection au poste du président, a-t-il dit en ouvrant l’entrevue. – De telles choses, on ne les oublie pas ».
L’entretien a eu lieu loin de Moscou et de Paris, dans la petite ville de Toyako dans l’île japonaise d’Hokkaido où se déroule le sommet du G-8L’ordre du jour du sommet est bien chargé – allant de réchauffement global et la crise alimentaire à l’instabilité financière dans le monde et la lutte anti-terrorisme. A part les sessions plénières, où des dirigeants de plusieurs Etats de différents continents étaient conviés pour discuter telles ou telles autres questions, en marge du sommet se déroulent encore de nombreuses rencontres bilatérales. Le président russe en a planifié une quinzaine.
On ne doit pas s’étonner, poursuit notre observateur, que l’entretien des leaders de Russie et de France ait duré seulement une demi-heure. Cela ne diminuait en rien son importance. D’autant qu’à titre de présidents Dimitri Medvedev et Nicolas Sarkozy se rencontraient personnellement pour la première fois. Mais déjà comme de vieilles connaissances.
Cela parce que Nicolas Sarkozy a été le premier des dirigeants occidentaux à féliciter Dimitri Medvedev à l’occasion de son élection au poste suprême de l’Etat en mars dernier. Et le président russe n’a pas manqué de le constater. «Vous m’avez félicité quelque 12 heures après mon élection au poste du président, a-t-il dit en ouvrant l’entrevue. – De telles choses, on ne les oublie pas ».
Au regard de M. Medvedev, les rapports franco-russes se développent bien dans la sphère économique et commerciale, comme humanitaire. Il a, de même, noté qu’il existait nombre de défis globaux, que la Russie et la France doivent relever ensemble.
Pour sa part Nicolas Sarkozy a dit : « La France doit avoir avec la Russie des relations confiantes. Nous avons besoin de la Russie qui œuvre activement en faveur de la paix ». Le chef de l’Etat français a remarqué à part le grand intérêt de l’Europe de recevoir des hydrocarbures russes en soulignant que 80% de sa production la Russie en vendait précisément aux pays européens.
Il faut dire, a dit Valentin Dvinine, que le thème des relations entre l’UE et la Russie a dominé le sommet franco-russe. Et on le comprend. A partir du 1er juillet la France a pris pour 6 mois la présidence tournante de l’UE. Et cela a coïncidé avec l’ouverture des pourparlers entre l’UE et la Russie sur l’élaboration d’un nouvel accord de partenariat.
Pour rester objectif on doit reconnaitre que les pourparlers ont commencé avec un grand retard. L’accord en vigueur, manifestement vieilli, a expiré déjà en décembre dernier. Et il a fallu tout simplement le reconduire pour 12 mois parce que d’abord la Pologne, et puis la Lituanie empêchaient l’ouverture du dialogue sur un nouvel accord, qui n’a commencé que le 4 juillet.
Mais compte tenu du rôle que la France joue dans l’UE, et le fait qu’elle y assume la présidence, permet d’espérer que l’élaboration du nouveau document soit accélérée. Il s’agit d’un accord effectivement nouveau qui a la vocation d’adapter l’interaction entre l’UE et la Russie à des conditions qui ont changé, quand la Russie devra entrer dans l’OMC et la plupart des normes figurant dans l’accord pour le moment en vigueur d’interaction économique seront périmées. Et quand augmentera l’importance des modalités de la coopération pour garantir la sécurité, pratiquement absente dans le précédent.
Le bien fondé de cet espoir a été confirmé lors d’un point de presse par les participants eux-mêmes au sommet franco-russe dans l’île d’Hokkaido. M. Medvedev a déclaré, je cite la correspondance de l’AFP : « Nous avons commencé le travail sur un nouvel accord entre la Russie et l’Union Européenne et nous espérons, pendant la présidence française de l’UE, pouvoir avancer sur cette voie afin de conclure un accord le plus rapidement possible et de pouvoir travailler sur la base d’un nouveau texte. » Conformément à la même information, Nicolas Sarkozy a promis de faire tout pour que l’Europe et la Russie puissent conclure un partenariat le plus fructueux possible lors du sommet UE-Russie, prévu cet automne à Nice où les présidents russe et français se retrouveront une nouvelle fois cette année.
Convenez-en, chers auditeurs, que malgré sa relative brièveté le premier entretien des présidents russe et français Dimitri Medvedev et Nicolas Sarkozy a été bien constructif. Ce ne serait pas une exagération que de le qualifier d’une nouvelle étape dans l’essor heureux de la coopération franco-russe promise à un bon avenir.
C’était un commentaire de Valentin Dvinine « Le sommet franco-russe au Japon ». Restez sur la « Voix de la Russie ».
Pour sa part Nicolas Sarkozy a dit : « La France doit avoir avec la Russie des relations confiantes. Nous avons besoin de la Russie qui œuvre activement en faveur de la paix ». Le chef de l’Etat français a remarqué à part le grand intérêt de l’Europe de recevoir des hydrocarbures russes en soulignant que 80% de sa production la Russie en vendait précisément aux pays européens.
Il faut dire, a dit Valentin Dvinine, que le thème des relations entre l’UE et la Russie a dominé le sommet franco-russe. Et on le comprend. A partir du 1er juillet la France a pris pour 6 mois la présidence tournante de l’UE. Et cela a coïncidé avec l’ouverture des pourparlers entre l’UE et la Russie sur l’élaboration d’un nouvel accord de partenariat.
Pour rester objectif on doit reconnaitre que les pourparlers ont commencé avec un grand retard. L’accord en vigueur, manifestement vieilli, a expiré déjà en décembre dernier. Et il a fallu tout simplement le reconduire pour 12 mois parce que d’abord la Pologne, et puis la Lituanie empêchaient l’ouverture du dialogue sur un nouvel accord, qui n’a commencé que le 4 juillet.
Mais compte tenu du rôle que la France joue dans l’UE, et le fait qu’elle y assume la présidence, permet d’espérer que l’élaboration du nouveau document soit accélérée. Il s’agit d’un accord effectivement nouveau qui a la vocation d’adapter l’interaction entre l’UE et la Russie à des conditions qui ont changé, quand la Russie devra entrer dans l’OMC et la plupart des normes figurant dans l’accord pour le moment en vigueur d’interaction économique seront périmées. Et quand augmentera l’importance des modalités de la coopération pour garantir la sécurité, pratiquement absente dans le précédent.
Le bien fondé de cet espoir a été confirmé lors d’un point de presse par les participants eux-mêmes au sommet franco-russe dans l’île d’Hokkaido. M. Medvedev a déclaré, je cite la correspondance de l’AFP : « Nous avons commencé le travail sur un nouvel accord entre la Russie et l’Union Européenne et nous espérons, pendant la présidence française de l’UE, pouvoir avancer sur cette voie afin de conclure un accord le plus rapidement possible et de pouvoir travailler sur la base d’un nouveau texte. » Conformément à la même information, Nicolas Sarkozy a promis de faire tout pour que l’Europe et la Russie puissent conclure un partenariat le plus fructueux possible lors du sommet UE-Russie, prévu cet automne à Nice où les présidents russe et français se retrouveront une nouvelle fois cette année.
Convenez-en, chers auditeurs, que malgré sa relative brièveté le premier entretien des présidents russe et français Dimitri Medvedev et Nicolas Sarkozy a été bien constructif. Ce ne serait pas une exagération que de le qualifier d’une nouvelle étape dans l’essor heureux de la coopération franco-russe promise à un bon avenir.
C’était un commentaire de Valentin Dvinine « Le sommet franco-russe au Japon ». Restez sur la « Voix de la Russie ».