G8: réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050 (services météorologiques russes)

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TOYAKO, 7 juillet - RIA Novosti. Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres du G8 et d'autres puissances se sont mis d'accord pour réduire de 50 à 90% la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère d'ici 2050, a annoncé lundi le chef de Rosguidromet (services météorologiques russes) Alexandre Bedritski devant les journalistes.

"Les pays comprennent néanmoins qu'ils sont dans des situations différentes", a-t-il précisé ajoutant qu'il fallait encore déterminer le mécanisme des engagements à prendre compte tenu des capacités variables de chaque pays.

La question climatique est un thème phare du sommet du G8 qui se déroule du 7 au 9 juillet à Toyako, sur l'île d'Hokkaido, dans le nord du Japon.

"Le problème réside dans le fait que plusieurs pays ne sont pas prêts à de s'acquitter de cette tâche volontairement", a indiqué le chef de Rosguidromet précisant que la Russie avait proposé de privilégier les pays réduisant les émissions de gaz à effet de serre sur la base du volontariat. Selon M. Bedritski, les nouveaux engagements devront être à caractère mondial et touchés tous les pays, y compris les pays émergents.

"Pour ces objectifs, il existe un mécanisme élaboré dans le cadre du protocole de Kyoto, surnommé "la feuille de route de Bali" prévoyant les engagements à prendre pour les pays émergents", a-t-il poursuivi. Et d'ajouter que "nous estimons que cela n'a aucun sens de déterminer ces engagements après l'année 2012, car il s'agit de débats basés sur la situation réelle et sur les capacités des pays. Mais personne ne s'engage à freiner leur développement économique ".

Ainsi, le chef de Rosguidromet a rappelé que la Russie avait annoncé une réduction de 40% de sa consommation énergétique d'ici 2020, admettant en même temps que les discussions sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre seraient difficiles. "Les émissions réalisées par la Chine, les Etats-Unis et l'Inde dépassent celles de la Russie", a-t-il indiqué soulignant que la Russie jouait toujours un rôle considérable, mais que certains pays préféraient ne pas aborder la question, cela n'allant pas dans le sens de leurs intérêts.

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