Selon le responsable, vendredi entre 9h40 et 14h20, heure de Moscou, un groupe d'observateurs militaires russes et nord-ossètes de la FCMP comprenant également des représentants de l'OSCE - sans participation de la partie géorgienne vu son absence sur le terrain - ont réalisé un nouveau monitorage des conséquences du pilonnage de Tskhinvali dans la nuit du 3 au 4 juillet 2008.
"Les observateurs militaires ont découvert aux confins nord-est, nord-ouest et sud de la ville de nombreux éclats d'obus de 120mm, ce qui confirme les conclusions du précédent monitorage indiquant que le pilonnage avait été mené depuis le village géorgien de Zemo-Nikozi", a expliqué Vladimir Ivanov.
Le second monitorage a permis de découvrir en grand nombre des façades, des toits, des abris de jardin et des arbres plantés endommagés par les éclats de grenades. "Dans une maison située à l'extrémité sud de Tskhinvali, les observateurs on constaté les dommages causés par un obus de lance-roquettes antichar. Par ailleurs, ils ont trouvé de nombreux impacts de balles sur les murs d'appartements", a ajouté l'assistant du commandant.
Les sapeurs d'un bataillon de la force russe de maintien de la paix ont neutralisé un projectile intact de tiré d'un lance-grenades automatique.
Les militaires géorgiens reconnaissent avoir effectué des tirs dans la nuit de jeudi à vendredi, mais affirment qu'ils ripostaient aux tirs de la partie sud-ossète.
Tskhinvali a déclaré que les soldats de la paix géorgiens étaient parfaitement au courant du pilonnage en préparation et qu'environ une heure avant le début de l'opération ils ont quitté leurs postes. Cette information est confirmée par l'état-major de la Force collective de maintien de la paix.
