Caspienne, Haut-Karabakh et Iran au menu des négociations Medvedev-Aliev jeudi à Bakou (Prikhodko)

S'abonner
Le statut juridique de la Caspienne, le Haut-Karabakh et des problèmes internationaux seront au centre des négociations de Bakou jeudi 3 juillet entre les présidents russe et azerbaïdjanais, Dmitri Medvedev et Ilham Aliev, a annoncé mercredi aux journalistes à Moscou Sergueï Prikhodko, conseiller de M. Medvedev.
MOSCOU, 2 juillet - RIA Novosti. Le statut juridique de la Caspienne, le Haut-Karabakh et des problèmes internationaux seront au centre des négociations de Bakou jeudi 3 juillet entre les présidents russe et azerbaïdjanais, Dmitri Medvedev et Ilham Aliev, a annoncé mercredi aux journalistes à Moscou Sergueï Prikhodko, conseiller de M. Medvedev.

Dans la question du partage du fond de la mer Caspienne, l'Azerbaïdjan, la Russie et le Kazakhstan n'ont aucun grief réciproque. Il y a entre ces trois pays, riverains de la Caspienne, des accords, tant bilatéraux que tripartites, sur cette question, a fait remarquer M. Prikhodko. Néanmoins, tel n'est pas le cas du Turkménistan et de l'Iran, et c'est la raison pour laquelle le statut juridique de la Caspienne n'est toujours pas défini et ce, malgré de longues années de discussions, a-t-il ajouté.

MM. Medvedev et Aliev échangeront également des vues sur le règlement du problème du Haut-Karabakh, a indiqué M. Prikhodko.

En 1988, le Haut-Karabakh, peuplé majoritairement d'Arméniens, a proclamé son indépendance vis-à-vis de la RSS d'Azerbaïdjan. Après la création de la République du Haut-Karabakh en 1991, des hostilités ont éclaté à l'issue desquelles Bakou a perdu le contrôle de la région, ainsi que de sept autres districts limitrophes. Les hostilités ont cessé dans la zone du conflit le 12 mai 1994 à l'issue de la signature à Bichkek, au Kirghizstan, d'un cessez-le-feu toujours en vigueur.

Depuis 1992, des négociations sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh se poursuivent dans le cadre du Groupe de Minsk de l'OSCE dont les coprésidents sont la Russie, les États-Unis et la France.

L'Azerbaïdjan insiste sur la préservation de son intégrité territoriale, alors que l'Arménie défend les intérêts de la république autoproclamée du Haut-Karabakh qui n'est pas partie aux négociations.

La position de Moscou reste invariable, a fait remarquer le représentant du Kremlin. La Russie estime, a-t-il poursuivi, que la principale responsabilité pour le choix définitif du règlement incombe aux Azerbaïdjanais et aux Arméniens.

Les leaders russe et azerbaïdjanais aborderont aussi les problèmes de l'actualité internationale.

"Bien que l'Azerbaïdjan ne fasse pas partie de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC), mais participe au GUAM (Organisation pour la démocratie et le développement économique regroupant la Géorgie, l'Azerbaïdjan, l'Ukraine et la Moldavie), cela ne se répercute nullement sur l'intensité de notre coopération bilatérale. Nous procédons régulièrement à des échanges de vues sur la situation dans la région, ainsi que sur des questions plus compliquées", a souligné le conseiller du président russe.

MM. Medvedev et Aliev n'éluderont pas non plus le problème nucléaire de l'Iran, a supposé M. Prikhodko.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала