"Nous n'admettrons pas les troubles de masse, mais s'ils ont quand même lieu, notre réaction sera ferme", a averti le responsable policier cité par l'agence News Armenia, affirmant toutefois que les droits des citoyens ne seraient pas lésés.
La mairie d'Erevan a rejeté la demande de l'un des leaders d'opposition, ex-président Levon Ter-Petrossian, d'autoriser un meeting place de la Liberté, au centre de la capitale arménienne, proposant en échange un terrain devant le stade Razdan.
Le chef adjoint de la Police estime qu'on que les renforts policiers ne seront pas nécessaires le 20 juin.
L'opposition arménienne a mené depuis le 20 février 2008 des meetings pour protester contre les résultats des présidentielles remportées par Serj Sarkissian. Le 1er mars, des accrochages avec les forces de l'ordre ont fait dix morts et 265 blessés. Le Parquet général a intenté une action judiciaire contre l'opposition pour organisation de troubles de masse dans le but d'usurper le pouvoir en violation du régime constitutionnel. Plus d'une centaine d'arrestations ont suivi.