L’ENTREE EN VIGUEUR DE LA CONSTITUTION DU KOSOVO ENFREINT LE DROIT INTERNATIONAL

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Le Ministère russe des Affaires étrangères a qualifié l’entrée en vigueur de la Constitution du Kosovo de violation flagrante du droit international.
Le Ministère russe des Affaires étrangères a qualifié l’entrée en vigueur de la Constitution du Kosovo de violation flagrante du droit international. Elle s’inscrit dans la chaine des actions ,visant à officialiser arbitrairement la souveraineté du territoire, qui ne peuvent qu’aggraver la tension au Kosovo et à isoler la population serbe.
La Constitution, tout comme l’indépendance unilatéralement proclamée plus tôt par les séparatistes albanais, est illégitime. Elle contredit les normes fondamentales du droit international, les décisions du Conseil de sécurité de l’ONU, qui reconnaissent sans ambages l’appartenance du Kosovo à la Serbie ; aussi son entrée en vigueur risque d’avoir des conséquences imprévisibles pour le territoire lui-même et la région balkanique dans son ensemble, estime Nadejda Arbatova, expert des problèmes européens.
En l’absence de la base juridique, toutes mesures, visant à l’indépendance, risquent d’aggraver la situation aussi bien dans ce territoire que dans les pays voisins. Elles exercent aussi une influence négative sur les minorités albanaises dans d’autres pays, les poussant à l’indépendance, et sur les autres minorités au Kosovo et dans les pays voisins, tout d’abord en Bosnie Herzégovine.
Les déclarations faites dans ce contexte par les dirigeants de Pristina, à savoir que l’Etat albanais du Kosovo se propose de réduire sa coopération avec la mission de l’ONU , sont irrecevables.
Aux termes des décisions prises, l’ONU joue le rôle clé dans le règlement kosowar. Tout changement du mandat de cette mission ou du format de la présence internationale dans ce territoire ne peut avoir lieu qu’avec l’accord de toutes les parties, engagées au conflit, et avec l’approbation du Conseil de sécurité. Les fonctionnaires qui l’ont oublié et fait le jeu des séparatistes kosovars ont été obligés de se retirer. Il s’agit notamment du chef de la mission onusienne au Kosovo Joachim Rucker et de son adjoint Larry Rosine. Ils ont été relevés de leurs postes et quitteront le Kosovo dans les jours qui viennent pour les violations grossières du mandat de la mission de l’ONU et les tentatives non sanctionnées de transmettre les pouvoirs aux représentants de l’UE dans le territoire.
En principe, si le Conseil de sécurité le veut, il peut remettre à leur place les politiques albanais du Kosovo qui ont passé toutes les bornes.


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