Bold Monarch 2008: le navire russe de sauvetage Gueorgui-Titov de retour à Severomorsk

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SEVEROMORSK (Nord), 13 juin - RIA Novosti. Le navire de sauvetage de la Flotte russe du Nord, le Gueorgui-Titov, a regagné vendredi matin la principale base navale de la flotte, Severomorsk, après avoir participé aux exercices internationaux Bold Monarch 2008.

Ils se sont déroulés du 26 mai au 5 juin en mer de Norvège. Y ont pris part des navires de sauvetage des forces navales britanniques et américaines, les sous-marins néerlandais Mercury et Rotterdam, un navire polonais et un navire norvégien.

L'objectif de ces exercices consistait à tester la compatibilité des systèmes de sauvetage russes et de l'OTAN.

Le dirigeant de la participation russe aux exercices, le capitaine de vaisseau Igor Plichkine, a précisé lors d'un point de presse, que la Russie y avait été représentée, outre le Gueorgui-Titov avec son appareil de sauvetage AS-34, par un groupe de scaphandriers et un groupe de commandos parachutistes de la Flotte du Nord.

"Je pense que les missions qui nous ont été assignées ont été pleinement accomplies", a-t-il estimé, ajoutant que ce point de vue était partagé par les dirigeants des exercices du côté de l'OTAN.

"Aux cours des exercices, nous avons réalisé huit arrimages pendant lesquels les personnels des sous-marins néerlandais ont pu passer à bord de l'AS-34. En fait, c'était une "opération de sauvetage" pour 70 observateurs et 20 membres d'équipage", a expliqué le militaire.

Selon lui, le principal résultat de ces exercices, à savoir démontrer que les Russes sont en mesure de sauver, au besoin, les équipages des sous-marins de l'OTAN, a été atteint.

Les exercices suivants de sauveteurs militaires seront menés en Méditerranée, au large des côtes espagnoles, en 2011.

Le commandant de l'AS-34, le capitaine de frégate Maxime Polikarpov, a annoncé de son côté que l'appareil peut secourir des sous-marins gisant à des profondeurs allant jusqu'à 1.000 mètres, et évacuer par plongée jusqu'à 20 personnes.

L'équipage de l'AS-34, construit en 1989, compte cinq hommes. Son autonomie en plongée est de 8 à 10 heures.

D'après le militaire, les sauveteurs étrangers qui se sont rendus à bord de l'AS-34 ont fait grand cas de sa fiabilité.

"Nous nous fions plutôt à la commande manuelle et nos collègues étrangers semblent partager notre avis que les dispositifs automatiques ne sont pas bons dans les cas", a-t-il expliqué. Par exemple, l'appareil Nemo, qui a subi une panne lors de la seconde phase des exercices, n'a pas pu réaliser ses missions.

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