M. Loukine a indiqué qu'il recevait tous les ans en moyenne 30.000 plaintes.
"Si je comprends bien, la catégorie la plus complexe, y compris pour l'intervention de l'ombudsman, ce sont des plaintes liées à l'application des actes judiciaires, des verdicts, ainsi qu'à la corruption", a supposé le chef de l'Etat.
Selon le délégué aux droits de l'homme, parmi les plaintes "beaucoup ont un caractère social, d'autres sont liées au fonctionnement du système judiciaire".
"Nous nous trouvons dans une situation paradoxale: le pouvoir judiciaire est un pouvoir, mais ses décisions ne sont souvent pas exécutées", a fait remarquer M. Loukine.
"C'est préjudiciable à nos citoyens et à notre prestige, car il se trouve que la Russie figure parmi les pays comptant le plus de plaintes déposées contre elle par ses citoyens auprès de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), ce qu'on pourrait éviter si les tribunaux agissaient davantage dans l'intérêt des gens", a souligné le délégué aux droits de l'homme de Russie.