Aux termes de ce plan, Téhéran doit suspendre l'enrichissement d'uranium pour un délai bien déterminé. En contrepartie, la communauté mondiale doit lui garantir des livraisons de combustible nucléaire pour son nucléaire civil.
Durant cette période, les efforts internationaux les plus conséquents doivent être déployés afin de stopper la militarisation de la région et de transformer l'ensemble du Proche-Orient en une zone dénucléarisée. "Ces efforts devraient s'appliquer, entre autres, au potentiel nucléaire israélien", écrit la presse égyptienne, citant M. Fahmi.
C'est précisément ce potentiel qui empêche de régler le "dossier iranien", estime le diplomate. "Le potentiel nucléaire israélien et le fait que l'Etat hébreu n'a toujours pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire constituent les principaux obstacles à la solution du problème nucléaire iranien", constate M. Fahmi.
Cela dit, le Caire invite Téhéran à dissiper les doutes quant au caractère pacifique de son programme nucléaire. D'après l'ambassadeur égyptien, l'Iran doit répondre à toutes les questions de l'AIEA concernant "les recherches nucléaires présumées dans le domaine militaire".
