Une chute jusqu'à 55 dollars le baril "ne sera pas douloureuse" pour l'économie russe, a-t-il indiqué à la presse en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.
Selon M. Koudrine, la forte baisse des prix du pétrole ne changera pas sensiblement les principaux indices macro-économiques. "Cette baisse ne pourrait que très peu influer sur la croissance économique", a-t-il ajouté.
Actuellement, la croissance du PIB russe est essentiellement due à celle des industries de transformation. La part du pétrole dans le PIB a reculé à 1-2%, contre 4-7% il y a quelques années. Dans le même temps, la part des industries de transformation dans le PIB n'en finit pas de croître: en 2007, ce secteur a assuré 20% de la croissance du PIB, a résumé M. Koudrine.