Selon lui, la politique agressive américaine conjuguée à la sous-estimation des risques encourus par les principales compagnies financières, n'a pas provoqué des pertes que pour les entreprises, mais a surtout généré un appauvrissement généralisé de la majorité des habitants de la planète, notable "même dans les pays les plus riches".
M. Medvedev a indiqué que pour les systèmes financiers mondiaux, "l'année 2007 s'était avérée être l'une des plus problématiques des dix dernières années et à en croire les experts, la pire depuis la dépression des années 1930".
"La crise a mis en question les règles de marché mises au point pendant des décennies", a-t-il poursuivi.
Le président russe a en outre accusé les Etats-Unis "dont le rôle ne correspond pas à ses capacités réelles", d'être à l'origine de la crise financière mondiale.
M. Medvedev estime cependant que de par sa nature, l'économie de marché n'est pas vouée à engendrer uniquement inégalités, destruction de l'environnement et crises systémiques.